(Vidéo) Thierry Meyssan : un massacre ordinaire de l’ASL par Thierry Meyssan
Après avoir échoué à se maintenir à Homs et avoir perdu la bataille de Damas, l’Armée « syrienne » libre a lancé une attaque contre Alep.
L’ASL a réussi a prendre le contrôle de deux quartiers de la ville et d’un vaste parc public. Elle s’est emparée de plusieurs commissariats, massacrant tous les policiers.
La majorité de la population des quartiers concernés s’est réfugiée dans la partie de la ville contrôlée par les loyalistes. L’ASL voudrait ériger un Émirat islamique dans le quartier d’Al-Nereb comme elle le fit à Baba Amr, un quartier de Homs. Pour cela, elle a expulsé les résidents non-sunnites restés sur place, non sans avoir massacré au préalable les familles jugées « favorables au régime ».
Sur cette vidéo, filmée par l’ASL le 31 juillet 2012, 15 membres de la famille bédouine Al-Berri sont alignés contre un mur et fusillés. On notera l’état d’extrême excitation des islamistes qui, pour la plupart, sont sous l’emprise de drogues.
Les journalistes occidentaux « embedded » dans l’ASL, qui sont entrés illégalement en Syrie avec les combattants de l’ASL stationnés en Turquie, ont été ramenés à la frontière depuis plusieurs jours déjà pour ne pas assister aux exactions. Ils n’auront été baladés que quelques jours par les services de Relations publiques de l’OTAN, ne voyant que ce qu’on avait décidé de leur montrer et que l’on avait parfois mis en scène pour eux. Ils persistent à décrire la situation comme une révolution populaire et démocratique bien qu’ils aient constaté par eux-mêmes que les combattants venaient de Turquie et n’avaient d’autre soutien en Syrie que des groupuscules de fanatiques religieux.
(Photo : Ali Zein al-Abidin Al-Berri, le chef de la tribu, avant son assassinat par les junkies de l’Armée « syrienne » libre.)
Source: Voltaire
Manipulations Occidentales en Syrie (Voltaire)
Fin de partie au Proche-Orient
Fin de partie au Proche-Orient
Alors que les combats ne sont pas tout à fait terminés dans le quartier insurgé de Homs et que les autorités syriennes et libanaises n’ont pas encore communiqué sur leur action récente, Thierry Meyssan tirait un premier bilan des opérations, lundi soir, sur la première chaîne russe ; des informations de première main qu’il a publié dans Komsomolskaya Pravda et partage avec les lecteurs du Réseau Voltaire.
Depuis onze mois, les puissances occidentales et du Golfe conduisent une entreprise de déstabilisation de la Syrie. Plusieurs milliers de mercenaires se sont infiltrés dans le pays. Recrutés par des officines de l’Arabie saoudite et du Qatar au sein des milieux extrémistes sunnites, ils sont venus renverser « l’usurpateur alaouite » Bachar el-Assad et imposer une dictature d’inspiration wahhabite. Ils disposent du matériel militaire le plus sophistiqué, incluant des systèmes de vision nocturne, des centraux de communication, et des robots de combat urbain. Soutenus en sous main par les puissances de l’OTAN, ils ont en outre accès aux renseignements militaires indispensables, notamment des images satellites des déplacements des troupes syriennes, et des interceptions téléphoniques.
Cette opération est présentée mensongèrement au public occidental comme une révolution politique écrasée dans le sang par une dictature sans pitié. Bien sûr, ce mensonge n’est pas universellement accepté. La Russie, la Chine et les États américains membres de l’ALBA le récusent. Chacun dispose en effet d’expériences historiques qui leur permettent de comprendre rapidement ce qui est en jeu. Les Russes pensent à la Tchétchénie, les Chinois au Xinkiang, et les Américains à Cuba et au Nicaragua. Dans tous ces cas, au-delà des apparences idéologiques ou religieuses, les méthodes de déstabilisation de la CIA étaient les mêmes.
- Groupe d’opposants au gouvernement syrien, appartenant à la nébuleuse communément appelée « armée syrienne libre ».
Le plus étrange dans cette situation est d’observer les médias occidentaux s’auto-persuader que les salafistes, les wahhabites et les combattants de la mouvance Al-Qaïda sont épris de démocratie, alors que ces derniers ne cessent d’appeler sur les chaînes satellitaires saoudiennes et qataries à égorger les hérétiques alaouites et les observateurs de la Ligue arabe. Peu importe qu’Abdelhakim Belhaj (numéro 2 d’Al Qaida et actuel gouverneur militaire de Tripoli, Libye) soit venu personnellement installer ses hommes au Nord de la Syrie, et qu’Ayman Al-Zawahiri (numéro 1 d’Al-Qaïda depuis la mort officielle d’Oussama ben Laden) ait appelé au jihad en Syrie, la presse occidentale poursuit son rêve romantique de révolution libérale.
Le plus ridicule, c’est d’entendre les médias occidentaux répéter servilement les imputations quotidiennes de la branche syrienne des Frères musulmans diffusant des dépêches sur les crimes du régime et ses victimes, sous la signature de l’Observatoire syrien des Droits de l’homme. Et d’ailleurs, depuis quand cette confrérie de putschistes s’intéresse t-elle aux Droits de l’homme ?
- Ayman Al-Zawahiri, numéro 1 d’Al-Qaida depuis la mort officielle d’Oussama ben Laden, a appelé au jihad aux côtés des Occidentaux pour faire tomber le régime baassiste syrien.
Il aura suffi que les services secrets occidentaux mettent en scène un fantoche « Conseil national syrien », avec pour président un professeur de la Sorbonne et pour porte-parole la maîtresse de l’ancien patron de la DGSE, pour que des « terroristes » deviennent des « démocrates ». En un tour de main, le mensonge est devenu vérité médiatique. Les personnes enlevées, mutilées et assassinées par la Légion wahhabite sont devenues dans la presse des victimes du tyran. Les conscrits de toutes confessions qui défendent leur pays face à l’agression sectaire sont devenus des soldats alaouites opprimant leur peuple. La déstabilisation de la Syrie par des étrangers est devenue un épisode du « Printemps arabe ». L’émir de Qatar et le roi d’Arabie saoudite, deux monarques absolus qui n’ont jamais organisé d’élections nationales dans leurs pays et embastillent les contestataires, sont devenus des chantres de la révolution et de la démocratie. La France, le Royaume-Uni et les États-Unis, qui viennent de tuer 160 000 Libyens en violation du mandat qu’ils avaient reçu du Conseil de sécurité, sont devenus des philanthropes responsables de la protection des populations civiles. Etc.
Cependant la guerre de basse intensité que la presse occidentale et du Golfe dissimule derrière cette mascarade a pris fin avec le double veto russe et chinois du 4 février 2012. L’OTAN et ses alliés ont été sommés de cesser le feu et de se retirer, au risque d’assumer une guerre régionale, voire mondiale.
- Le président syrien Bashar al-Assad et le ministre russe des Affaires étrangères Serguei Lavrov le 7 février à Damas.
Le 7 février, une importante délégation russe, incluant les plus hauts responsables du renseignement extérieur, est arrivée à Damas où elle a été accueillie par une foule en liesse, certaine que le retour de la Russie sur la scène internationale marquait la fin du cauchemar. La capitale, mais aussi Alep, la seconde ville du pays, pavoisaient aux couleurs blanc, bleu, rouge, et défilaient derrière des banderoles écrites en cyrillique. Au palais présidentiel, la délégation russe a rejoint des délégations d’autres États, notamment de la Turquie, de l’Iran et du Liban. Une série d’accords a été conclue pour le retour à la paix. La Syrie a restitué 49 instructeurs militaires faits prisonniers par l’armée syrienne. La Turquie est intervenue pour faire libérer les ingénieurs et les pèlerins iraniens enlevés, y compris ceux qui étaient détenus par les Français (au passage, le lieutenant Tlass qui les séquestrait pour le compte de la DGSE a été liquidé). La Turquie a cessé tout soutien à l’ « Armée syrienne libre », a fermé ses installations (hormis celle située sur la base de l’OTAN à Incirlik), et a livré son chef, le colonel Riad el-Assad. La Russie, qui s’est portée garante des accords, a été autorisée à réactiver l’ancienne base soviétique d’interception du mont Qassioum.
Le lendemain, le département d’État des États-Unis a informé l’opposition syrienne en exil qu’elle ne devait plus compter sur une aide militaire US. Comprenant qu’ils ont trahi leur pays pour rien, les membres du Conseil national syrien sont partis en quête de nouveaux sponsors. L’un d’entre eux allant même jusqu’à écrire à Benjamin Netanyahu pour lui demander d’envahir la Syrie.
- Déploiement de l’armée libanaise lors de son opération au nord du pays.
Après un délai de deux jours nécessaire à la mise en œuvre des accords, les armées nationales non seulement de la Syrie, mais aussi du Liban, ont donné l’assaut des bases de la Légion wahhabite. Au Nord du Liban, un gigantesque arsenal a été saisi à Tripoli et quatre officiers occidentaux ont été faits prisonniers dans le Akkar dans une école désaffectée de l’UNRWA transformée en QG militaire. En Syrie, le général Assef Chawkat en personne a commandé les opérations. Au moins 1 500 combattants ont été faits prisonniers, dont un colonel français du service technique de communication de la DGSE, et plus d’un millier de personnes ont été tuées. À ce stade, il n’est pas possible de déterminer parmi les victimes combien sont des mercenaires étrangers, combien sont des Syriens collaborant avec les forces étrangères, et combien sont des civils pris au piège de la ville en guerre.
Le Liban et la Syrie ont rétabli leur souveraineté sur l’ensemble de leur territoire.
Des intellectuels débattent de savoir si Vladimir Poutine n’a pas commis une erreur en protégeant la Syrie au prix d’une crise diplomatique avec les États-Unis. C’est une question mal posée. En reconstituant ses forces durant des années et en s’affirmant aujourd’hui sur la scène internationale, Moscou a mis fin à deux décennies d’un ordre mondial unipolaire dans lequel Washington pouvait étendre son hégémonie jusqu’à parvenir à une domination globale. Le choix n’était pas de s’allier soit à la petite Syrie, soit aux puissants USA, mais de laisser la première puissance du monde détruire un État de plus ou de bouleverser les rapports de force et de créer un ordre international plus juste dans lequel la Russie a son mot à dire.
Source
Komsomolskaïa Pravda
Le bastion de l’Armée « syrienne » libre était équipé de missiles Milan
La bataille de Homs a été particulièrement meurtrière côté loyaliste et côté rebelle, ainsi que pour les civils. Durant les trois premiers jours, l’Armée arabe syrienne a été tenue à distance par les rebelles qui empêchaient toute entrée dans leur quartier. Ils détruisaient avec des missiles Milan tous les blindés qui approchaient. En définitive, l’armée arabe syrienne a dû faire usage de lanceurs de roquettes multiples pour bombarder les postes de tir Milan, au risque de provoquer de lourdes pertes chez les civils.
Chaque poste de tir Milan, placé sur chaque rue entrant dans Bab Amr coûte 100 000 euros, chaque missile coûte environ 12 000 euros. Les missiles étaient tirés à une cadence de deux à trois coups par minute. Ce matériel est fabriqué par Nord-Aviation (France) et MBB (Allemagne. Il aurait été offert à l’Armée « syrienne » libre par le Royaume-Uni et l’Allemagne.
En avril 2011, des officiels de Doha avaient reconnu que le Qatar avait livré des missiles Milan aux insurgés libyens de Benghazi pour aider à renverser la Jamahiriya arabe, s’appuyant à l’époque sur la résolution de l’ONU qui permettait la livraison « d’armes défensives » (sic) à l’opposition libyenne.
Le rapport de la Ligue Arabe donne des preuves de l’implication de la CIA, du MI6 et du Mossad derrière les violences en Syrie
Par Kurt Nimmo, infowars.com, Mondialisation.ca
Image Flickr par hovic – old aleppo album
Des extraits du rapport des observateurs de la Ligue Arabe en Syrie montrent clairement que les médias ne disent qu’une partie de l’histoire et exagèrent la violence exercée par le gouvernemnt Al-Assad et ses forces de l’ordre.
Le rapport mentionne une “entité armée” qui tue des civils et des policiers et perpétue des attaques terroristes ciblant des civils innocents. Les pertes de ces attaques sont ensuite attribuées au gouvernement Al-Assad et utilisées pour construire de toute pièce un cas contre la Syrie aux Nations-Unies.
D’après le rapport de la Ligue Arabe, “l’armée libre syrienne” et les “groupes d’opposition armés” sont responsables de bon nombre des meurtres commis.
En Janvier, il a été rapporté que le MI6 britannique, la CIA et les forces spéciales du SAS britannique étaient en Syrie et travaillaient avec l’armée libre syrienne et le Conseil National Syrien (CNS) afin de renverser le régime du président Al-Assad. L’armée syrienne libre est largement reconnue comme étant une création de l’OTAN. Elle est pour la plus grande partie composée de militants des frères musulmans, confrérie elle-même création des services de renseignement britanniques et est soutenue et financée par les Etats-Unis, Israël et la Turquie.
Le rapport fait confiance à des rapports écrits en Novembre par le journaliste Webster Tarpley lors de sa visite dans la nation moyen-orientale.
“Ce que les citoyens de base de tous groupes ethniques confondus disent, est que ce sont des francs-tireurs qui leur tirent dessus. Les gens se plaignaient qu’il y avait des tireurs embusqués terroristes qui tiraient sur les civils, manœuvre de terrorisme aveugle désignée pour le simple but de déstabiliser le pays. Je n’appellerai pas cela une guerre civile, c’est un terme très ambigu. Ce à quoi les gens font face sont des escadrons de la mort, ils doivent gérer des commandos de la terreur, ce qui est une méthode typique de la CIA. Dans ce cas précis, c’est une opération jointe entre la CIA, le MI6, le Mossad, avec de l’argent saoudien, émirati et qatari”, avait dit Tarpley à RT.
Tarpley avait dit que les Etats-Unis poussaient un “modèle ruiné de révolution colorée, soutenu par des groupes terroristes, des gens d’Al Qaïda et des frères musulmans” et que l’objectif était de “détruire le Moyen-Orient en suivant les lignes ethniques”.
Les extraits du rapport des observateurs de la Ligue Arabe établissent “qu’il y a une violence émergeant des deux côtés, mais que l’opposition et les médias occidentaux ont exagéré la violence et le nombre de victimes imputées aux forces gouvernementales”, écrit Nicolas Davies pour le blog War Is A Crime, ex-After Downing Street.
“L’ONU a cessé d’accepter les chiffres des victimes donnés par l’opposition et a gelé ses estimations officielles de morts de civils au chiffre de 5 400, sans reconnaître le fait que cela pourrait déjà être exagéré”, a expliqué Davies. “Ceci n’est pas encore un bain de sang à l’échelle de la Libye, où même le nouveau gouvernement admet qu’au moins 25 000 personnes ont été tuées lors de la guerre menée par l’OTAN. La Syrie pourrait bien suivre le modèle Libyen si l’OTAN et le CCG continuent à donner des armes et de l’entrainement miliaire à l’armée libre syrienne et sont préparés à développer plus de forces spéciales au sol et aussi loin que l’ONU approuve une zone d’interdiction aérienne pour pouvoir protéger une nouvelle bordée de quelques 9 700 attaques aériennes.”
Les médias de masse mettent le nombre de morts à entre 1000 et 5000. La cour internationale de justice, Hisham Abu Hajer (des “rebelles libyens, en d’autres termes: Al Qaïda), la Pravda et d’autres sources mettent ce chiffre entre 50 000 et 100 000 morts. Tarpley a estimé le nombre à environ 150 000, un chiffre incroyable pour une population de juste 6 millions et demi de personnes.
Des extraits intéressants du rapport du chef de la mission des états de la Ligue Arabe en Syrie du 24 Décembre 2011 au 18 Janvier 2012 stipulent:
“La mission a déterminé qu’il y avait une entité armée qui n’est pas mentionnée dans le protocole. Ce développement sur le terrain peut indubitablement être imputé à l’emploi excessif de la force par les forces gouvernementales en réponse aux manifestations qui se sont déroulées avant le déploiement de la mission demandant la chute du régime. Dans certaines zones, cette entité armée a réagi en attaquant les forces de sécurité syriennes, ce qui occasionna une plus violente réaction du gouvernement. A la fin, des citoyens innocents paient le prix de ces actions de leur vie et de leurs membres.
…
A Homs, Idib et Hama, la mission d’observation a été témoin d’actes de violence commis contre les forces du gouvernement et des civils ce qui a résulté en plusieurs morts et de nombreux blessés. Des exemples de ces actes incluent le bombardement d’un bus de civil, tuant 8 personnes et en blessant d’autres, femmes et enfants inclus et le bombardement d’un train transportant du gasoil. Dans un autre incident a Homs, un bus de la police a explosé, tuant deux policiers. Un pipeline et des petits ponts ont également été endommagés par des bombes.
…
28. La mission a remarqué que beaucoup de parties ont reporté de manière erronnée que des explosions ou des violences ont eu lieu dans plusieurs endroits. Quand les observateurs se rendirent sur place, ils se rendirent compte que ces rapports étaient totalement infondés.
29. La mission a aussi remarqué que, d’après ses équipes de terrain, les médias exagéraient la nature des incidents et le nombre de personnes tuées dans ces incidents ainsi que les manifestations dans certains endroits.
D’après leurs derniers rapports et leurs briefings au chef de mission le 17 Janvier 2012, en préparation de ce rapport, les chefs de groupes ont été témoins de manifestations pacifiques à la fois par les supporteurs du gouvernement et de l’opposition et ce en plusieurs endroits différents. Aucune de ces manifestations ne fut dérangée, à part quelques disputes mineures entre la mission, les loyalistes et l’opposition. Celles-ci n’occasionèrent aucune mort depuis la dernière présentation devant le comité ministériel arabe sur la situation en Syrie du 8 Janvier 2012.
…
Quelques observateurs ont fait défaut à leur devoir et ont brisé le serment prêté. Ils ont pris contact avec des officiels de leur pays et leur ont donné un compte exagéré des évènements. Ces officiels ont conséquemment développé une image sombre et non réaliste de la situation.
Les audiences arabes et étrangères de certaines organisations médiatiques ont questionné la crédibilité de la mission parce que ces organisations utilisent les médias pour déformer les faits. Il sera difficile de résoudre ce probème à moins qu’il n’y ait un soutien politique et médiatique pour la mission et son mandat. Il est naturel que certains incidents négatifs se produisent alors qu’elle vaque à ses activités, parce que ces incidents sont normaux au cours de missions d’observation similaires.
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75. Il y a eu récemment des incidents qui pourraient creuser le fossé et augmenter l’amertume entre les parties incriminées. Ces incidents pourraient avoir des conséquences graves et mener à la perte de vies humaines et de propriétés. Ces incidents incluent le bombardement de buildings, de trains transportant du fuel domestique, des véhicules transportant du gasoil et des explosions visant la police, des membres des médias et des pipelines. Certaines de ces attaques ont été perpétrées par l’armée syrienne libre et par d’autres groupes membre de l’opposition armée.
…
Depuis le départ, les attitudes envers la mission ont été caractérisées par le manque de sincérité ou, de manière plus générale, par un manque de sérieux. Avant même qu’elle commence à exercer son mandat et même avant que ses membres n’arrivent sur place, la mission a été prise pour cible dans une campagne vicieuse dirigée contre les états de la Ligue Arabe et le chef de mission, une campagne qui a augmentée en intensité après le déploiement des observateurs. La mission n’a toujours pas reçu le soutien politique et médiatique nécessaire pour remplir correctement son mandat. Si ce mandat est prolongé, les objectifs établis dans le protocole ne pourront pas être atteints à moins que le soutien ne soit fourni et que la mission reçoive le soutien nécessaire pour assurer le succès de la solution arabe.”
Texte original en anglais :
http://www.infowars.com/arab-league-report-provides-evidence-cia-mi6-mossad-behind-violence-in-syria/print/
Traduction : Résistance 71
© Droits d’auteurs Kurt Nimmo, infowars.com, 2012
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Antisémitisme Moderne: La criminalisation de la critique au Canada
Il est important de comprendre ici que je ce que je critiquerai peut s’appliquer à n’importe laquelle des idéologies. Mais ici, je ne pourrai que m’attaquer au règne du dictateur Harper, qui gouverne rappelons-le, avec moins de 30% des voix, quand on tient compte de l’abstention populaire exprimée lors des dernières élections.
L’antisémitisme
Il est aujourd’hui courant d’entendre parler d’antisémitisme, mais il est rarement le cas où la prétention s’avère. D’ailleurs, peu savent que les sémites sont l’ensemble des peuples utilisant ou ayant utilisé les langues sémitiques, dont les arabes font partie, avec les juifs. Les juifs ne sont donc pas les seuls sémites, et par conséquent, des propos contre les arabes sont également des propos antisémites, ce qui fait de Benjamin Netanyahu un antisémite notoire.
Résumé de l’arrivé des conservateurs
Les conservateurs de Stephen Harper s’écartent d’avantage de la démocratie réelle et se démènent plutôt à installer une forme dictatoriale, où leur parti et leur idéologie prennent le dessus sur les mœurs habituelles et naturelles des Canadiens.
Partout au Canada, on note des dégradations de notre démocratie bourgeoise. Ce fut d’abord leur main mise sur le pouvoir, qui changea les politiques intérieures et extérieures du Canada. Et presque aussitôt, le financement public des partis politiques fut aboli, relevant d’un cran encore, le pouvoir des riches et du parti qui les défend à Ottawa.
Puis vint le versant plus idéologique, leur versant pro-Israël à tout prix. En 2006, nous avons vu Ottawa soutenir le massacre de plus de 1100 civils libanais, par les forces de Tsahal, et le bombardement massif du Liban, dont certaines villes furent carrément rasées. Israël utilisa des armes non-conventionnelles, voire illégales pour ce. Phosphore blanc, NAPALM, artillerie anti-infanterie, armes à sous-munitions. Puis, la visée volontaire contre l’infrastructure; les écoles, les hôpitaux, des civils en fuite, etc.. Israël avait même décimé une famille montréalaise au Liban, ce que les conservateurs n’ont JAMAIS condamné.
Puis suivit le massacre de plus de 1000 Palestiniens, des sémites, en 2008, à Gaza! Là encore, nous avons vu, en direct à la télévision, des bombardements illégaux au phosphore blanc sur des zones civiles. Les civils furent d’ailleurs les principales victimes de cette attaque meurtrière, une attaque violant toutes les lois de l’ONU. Là encore, les conservateurs n’ont pas trouvé le moyen de condamner ce crime d’État haineux, ce terrorisme d’État.
Et c’est sans parler des autres massacres, celui du plateau du Golan, où des civils Syriens furent assassinés par les forces armées d’Israël. Sinon, tous les cas de «sniper», où des gens, innocents, meurent subitement, tirés par des tireurs israéliens embusqués. Et il y a encore les prisonniers illégaux, qu’Israël entasse dans ses geôles, où elle pratique la torture, même sur des mineurs.
Et, bien entendu, il y a l’arsenal nucléaire de ce pays, un arsenal non-déclaré à l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique qui, de toute façon, s’en moque éperdument. Un arsenal qui comprend également des armes chimiques et bactériologiques, bref, toute une série d’Armes de Destruction Massive que la communauté internationale a bien tenté de dénoncer et de condamner, mais Israël fut sauvée par le veto états-unien, plus de fois qu’à son tour!
Ce qu’en pense John Baird, le ministre des affaires étrangères du Canada.
«C’est un fait historique. Et c’est un fait de notre nature — de pouvoir choisir d’être inhumain.
En fait, à l’heure actuelle, Israël est un pays dont l’existence même est attaquée tant au sens propre qu’au sens figuré.
Que ce soient les roquettes qui pleuvent sur les écoles israéliennes ou le barrage constant d’une rhétorique visant à le diaboliser, de la double échelle de valeurs et de la délégitimisation, l’État d’Israël est menacé.
Ces éléments sont symptomatiques du nouveau mal qu’est le nouvel antisémitisme.
En exploitant les idéologies antisémites, antiaméricaines et antioccidentales, il vise le peuple juif en désignant sa patrie, Israël, comme la source de l’injustice et des conflits mondiaux, et utilise pour ce faire et de manière perverse, le langage des droits de la personne.
Nous ne devons cesser d’exposer ce nouvel antisémitisme pour ce qu’il est. Comme tout autre pays, Israël peut, bien sûr, faire l’objet de critiques justes. Et comme tout pays libre, Israël peut lui-même se soumettre aux critiques que suscite un débat démocratique sain et nécessaire. Mais quand Israël, le seul pays au monde dont l’existence même est menacée, fait l’objet d’une condamnation constante et ouverte, je crois que nous sommes moralement tenus de prendre position.» John Baird http://soutien-palestine.blogspot.com/
Pour John Baird, dénoncer les crimes de guerre et les crimes commis contre l’Humanité d’Israël, c’est faire de l’antisémitisme moderne.
Faire des commentaires antisémites au Canada, c’est illégal. C’est criminel. L’antisémitisme fut criminalisé. Mais critiquer les crimes de guerre d’un État, ou critiquer ses crimes contre l’humanité, ça n’est pas de l’antisémitisme. Je ne suis pas anti-GROS, parce que je dénonce un GROS voleur de palette de chocolat, je suis anti-voleur. Mais les conservateurs sont démagogues et sautent sur toutes occasions d’accuser leurs opposants de toutes sortes de choses.
À la chambre des communes, quand les Libéraux ou le NPD posent des questions sur les sévices portés contre les prisonniers afghans, les conservateurs les accusent tout bonnement d’être pro-Talibans. Quand des questions sont posées sur le budget, les conservateurs répondent qu’on sait tous que les Libéraux et le NPD sont contre l’économie. Des réponses évasives, sur lesquelles ils comptent pour se sortir de l’eau trouble.
Conclusion
John Baird se positionne dans une position qu’il croit confortable, mais puisque de fait Israël viole des lois internationales, dont celles des droits humains et les lois de la guerre, Israël est un État voyou, que Baird soutient de toutes ses forces. Un État criminel, qui pratique les assassinats extraterritoriaux, les enlèvements, la torture, qui détient des armes nucléaires, qui use du terrorisme d’État pour asservir les autres nations autour d’elle, bref, un État qui mériterait une bonne raclée de sanctions économiques et un boycott de ses produits jusqu’à ce que cet État se remettre sur le droit chemin.
Mais par ses comparaisons antisémites, John Baird tente tout simplement de criminaliser la critique au Canada. Il devient impossible de critiquer les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité d’Israël, puisque le fait de critiquer Israël s’avèrerait être de l’antisémitisme, selon ce gros porc.
En vérité, nous ne sommes coupables de rien, nous ne sommes pas antisémites. C’est John Baird qui soutient; le terrorisme d’État, les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité et la possession d’armes nucléaires d’Israël.
Justice Internationale, mythe ou réalité?
La Justice Internationale existe-t-elle? Ceux qui prétendent la servir sont-ils conséquents?
Ne trouvez-vous pas qu’il y de l’hypocrisie chez les pays les plus puissants de la planète? Posons-nous la question suivante : Les pays qui par exemple critiquent la répression en Syrie, n’ont-ils pas commis les mêmes gestes regrettables qu’ils accusent le régime Syrien d’avoir commis, à l’endroit d’innocents dans plusieurs pays souverains qui ne leur appartenaient pas, où visiblement, des intérêts mercantiles les titillaient?
Quelques contradictions
Les États-Unis d’Amérique ont envahi pratiquement tous les pays de la planète et ils ne s’en sont jamais excusés, comme la Grande-Bretagne et la France, ou d’anciennes puissances coloniales, portugaises comme espagnoles. Et voilà que l’ensemble des pays occidentaux accusent sans preuve, ni corroboration intérieure de la Syrie, le régime syrien d’avoir fait 5000 morts parmi la population civile. Or, on a vent via les mêmes médias conciliants de la dictature bourgeoise, que les forces syriennes avaient elles aussi eu des pertes importantes. Il y a donc eu riposte de la part des manifestants «pacifistes», de ce qu’on peut observer. Ma question : Quel État de Washington, Paris, Londres ou Ottawa, accepterait de telles initiatives de la part des manifestants, manifestement devenus «hostiles» et autre chose que «pacifiste», quelque chose comme «violents», sur leur territoire?
Et puisque ces États appliquent cette mesure dans ces pays lointains, pourquoi ne nous laisseraient-ils pas manifester armés par exemple, ici, dans nos capitales? Ils peinent à nous laisser occuper des parcs qui nous appartiennent, ici… Mais quand même, il faut comprendre que les capitales bourgeoises du monde demandent à Damas de rester de glace devant l’évidence d’une révolte organisée de l’extérieur, par ces mêmes capitales bourgeoises! Faut le faire!
À Montréal, une pancarte de propagande est quasiment considérée comme une arme et des agents du SCRS et de la GRC quadrillent toutes les manifestations d’ordre économique, munis de leurs appareils photo et vidéo, souvent masqués eux-mêmes de cagoules. Des polices politiques en quelque sorte. Ce que ces États acceptent dans les pays qu’ils dominent de leurs laquais, leurs pions, et ce qu’ils soutiennent d’ailleurs financièrement, ils ne le permettent pas ici, chez nous, pour nous. Car c’est ce qu’il faut conclure chez nos chefs d’État, soit le refus de respecter et faire respecter les lois internationales, qu’ils imposent aux autres. «Faites ce que je vous dis de faire, pas ce que je fais.»
Au Vietnam, il y a eu plus de 4 millions de morts lors du conflit que les États-Unis d’Amérique ont initié et cela, seulement en ce qui concerne l’épandage de l’Agent Orange et des autres défoliants chimiques. Washington n’a jamais payé cette agression horrible qui d’ailleurs, continue de faire des victimes, même en 2011 et fort probablement pour quelques décennies encore, voire plus longtemps encore, tant avec les effets néfastes des produits chimiques que par les mines anti-personnelles qui jonchent le pays agressé. En effet, l’Agent Orange et les divers autres produits chimiques qui ont été largués sur le pays agressé ont atteint la nappe phréatique de ce dernier à plusieurs endroits et cela perturbe évidemment, gravement la santé des Vietnamiens. Les malformations ne sont pas rares, voire fréquentes. Il faut dire merci à John F. Kennedy puisque c’est lui qui autorisa la mission «Trail Dust»… («Mille neuf cent-soixante-un, le Président Kennedy occupe la Maison Blanche et donne le feu vert à cette gigantesque guerre chimique appelée au départ « Opération Trail Dust » (traînée de poussière) avant de se révéler « Opération Hadès » : Dieu des morts et des enfers chez les Grecs. Puis vite rebaptisée « Opération Ranch Hand » (ouvrier agricole), parce que plus insignifiante. ….. QUANTITÉS : Dix années sont nécessaires pour pulvériser 84 000 000 de litres de défoliants….. Le « Rapport Stellman », qui est l’étude référence incontestée sur l’utilisation des défoliants au Viêt Nam, estime jusqu’à 4 800 000 le nombre de victimes potentielles ou silencieuses sprayées. Attention, ce chiffre ne tient pas compte des victimes empoisonnées ultérieurement par la chaîne alimentaire durant plus de quarante ans, ni de la progéniture des trois générations qui ont suivi jusqu’à ce jour. Les victimes passées et présentes sont des millions. Combien sont à venir ?
…»).
Ils sont où, la CPI et le TPI, lorsque ces pays violent les lois qu’ils imposent aux autres? L’ONU qui s’insurge contre les 5000 morts de la Syrie, des prétentions qu’on ne peut corroborer, demeure de glace envers Washington, qui en a fait plus de quatre millions au Vietnam et un autre million en Irak? Elles sont où, les sanctions économiques contre ces fautifs?
Israël l’intouchable, a, rappelez-vous, massacré plus de 1100 civils au Liban en 2006, lors d’une agression visant à affaiblir, voire à détruire le Hezbollah. Quelques villes furent totalement détruites et plusieurs structures essentielles; hôpitaux, écoles, centrales électriques, ponts, etc.., furent également détruites. Pour ce, Israël n’a pas lésiné sur les moyens. Tel-Aviv a autorisé l’usage de phosphore blanc dans un dessein offensif, ce qui est illégal au regard des lois de la guerre internationales, c’est donc un crime de guerre patent, comme la destruction d’ailleurs, des structures essentielles habitées par des civils. Il y a donc eu usage d’Armes de Destruction Massive de la part d’Israël, ce qui ne serait certes pas permis dans nos manifestations pacifistes ou de la part d’un État moins accommodant aux intérêts de la bourgeoisie, comme ce fut le cas pour l’Irak, ou la Libye.
En Irak, Washington a envahi un pays souverain, dont les limites auraient du limiter le droit de gérance des États-Unis d’Amérique. Les chiffres jouent entre 900 000 morts et 1.2 millions de morts et là encore, des armes chimiques ont été utilisées. En 2004, Fallujah fut pratiquement détruite et bombardée de plusieurs méthodes; NAPALM, artillerie anti-infanterie, phosphore blanc. Les États-uniens se vengeaient alors de la mort de deux des leurs, attrapés par des «insurgés» qui avaient raison de l’être. Le massacre fut semblable à bien d’autres, inutile et destiné visiblement à assouvir la soif de vengeance des envahisseurs. Ironiquement, la situation est pire en Irak, qu’elle fut sous Saddam Hussein et ce n’est pas près de s’améliorer, maintenant que les occupants lèvent les bottes. La guerre intestine reprend de plus belle et le gouvernement est sur le point de basculer, laissant place au vide politique et à une potentielle guerre civile.
Il faut que j’en cite d’autres, des exemples de contradictions? Nous allons y passer quelques mois, je vous le dis! Je pourrais citer tous les pays d’Amérique latine, où les Yankee ont posé leurs sales bottes pleines de sang. Je pourrais citer les pays de l’Asie; Indonésie (Suharto), Philippine, ou la Corée du sud, où Park Chung-hee sévit et élimine beaucoup d’opposants politiques, l’Égypte (instauration de la dictature de Mubarak dans les années 1980, par un Coup d’État de la CIA…), la Tunisie (Où en même temps qu’en Égypte, on installe la dictature des Ben Ali…), etc..
En bref, Washington, Paris et Londres n’ont aucune leçon à donner à quelconque gouvernement de ce monde.
Les États-Unis d’Amérique qui par exemple s’insurgent du «nucléaire» chez ses adversaires, est néanmoins le seul pays de toute la planète à s’être servi de cette arme, à deux reprises en moins de 4 jours, et à chaque fois, contre des villes dépourvues de soldats, mais bel et bien habitées par des civils. Quel exemple de maturité inébranlable!
Qui sait qu’à Séoul, plus de 1000 ogives nucléaires états-uniennes pointent depuis la guerre froide, sur la tête des Nord-Coréens, alors que la «communauté internationale» s’offusque du seul essai nucléaire du régime de Pyongyang? D’ailleurs, alors que les Russes pointaient de Cuba, des armes nucléaires sur Washington, qui s’en plaignait, cette dernière en pointait également contre Moscou, depuis la Turquie…
Cul de sac
Bien beau tout cela, mais il y a les droits de véto. Alors personne ne peut accuser les États-Unis d’Amérique, la France ou la Grande-Bretagne d’avoir commis des crimes de guerre… Les États-Unis d’Amérique ont le droit, comme ces autres États membres permanents du Conseil de Sécurité, de massacrer qui ils veulent. À preuve, la France et Kadhafi. Kadhafi fut d’abord bombardé par un avion français avant que les terroristes du CNT n’achèvent le vieillard. Il n’y aura aucune condamnation et pourtant, Hillary Clinton appelait ouvertement et publiquement à l’assassinat du dirigeant libyen. C’est un appel au meurtre, mais comme la Justice est à sens unique, madame Clinton ne risque rien. Si moi j’appelais à ce qu’on assassine George Walker Bush Jr et son père, je serais accusé d’appel au meurtre, puisque c’est illégal. Mais madame Clinton, elle, a le droit de le faire. C’est ce qu’il faut comprendre de cette grande Justice, elle est relative. Encore au portefeuille, naturellement. Vive le capital.
Quant aux droits de véto, ils assurent aux États membres du Conseil de sécurité permanent, un blindage contre de telles accusations à leur endroit. S’il fallait que les États voyous qui y ont été accusés paient pour leurs crimes, il y aurait belle lurette que Pékin, Moscou, Washington Londres et Paris seraient en faillite! S’il fallait que Washington subisse toutes les accusations qui l’ont touché au Conseil de Sécurité, elle serait sous pire embargo que celui qui afflige Cuba! S’il fallait que Tel-Aviv paie pour les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité, qu’elle a générés, elle serait aussitôt considérée comme un État voyou et serait boycottée par les pays du monde, comme c’est le cas pour les pays «ennemis», comme l’Iran ou la Syrie! Il y a donc double mesure! Et d’ailleurs, où sont les agents de l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique sur cette question? Qu’attendent-ils pour envahir et inspecter les installations nucléaires israéliennes, qui ne sont pas déclarées? Israël possède plus de 600 ogives nucléaires et un programme complet de fabrication d’armes chimiques comme bactériologiques, mais personne ne peut l’en empêcher, puisque Washington applique son droit de véto lorsque vient le temps de punir la fautive.
Conclusion? Faites-moi part de la vôtre. La mienne? La Justice Internationale est un mythe, la justice, ce sont les puissants qui la dictent et l’appliquent. Les gagnants réécrivent l’histoire et les perdants rendent des comptes.
Stephen Harper accuse les Canadiens d’être antisémites!
L’art de se dégager de ses responsabilités et de mettre la faute sur les autres
Alors que Tel-Aviv continue de se ficher de la communauté internationale en bafouant ses propres engagements auprès de l’Autorité Palestinienne, autorisant la construction de milliers de demeures sur les territoires occupés palestiniens, notre premier ministre canadien, Stephen Harper, revient sur sa défaite du vote à l’ONU, quant au siège temporaire au conseil de sécurité, et en remet la totalité de la faute sur l’antisémitisme apparent des Canadiens, plus précisément, des Québécois.
Or, Stephen Harper ne peut que s’en prendre à lui-même, puisqu’il a décidé en 2006, en 2008 et en 2010, de soutenir les atrocités commises par Israël, dont des crimes de guerre des plus atroces et des actes terroristes, usant l’Arme de Destruction Massive qu’on reprochait pourtant à Saddam Hussein de posséder…, cela servant de prétexte pour envahir l’Irak et y perpétrer d’autres massacres d’innocents via la guerre, une guerre que défendaient et monsieur Harper du Parti conservateur canadien, et monsieur Ignatief du parti libéral canadien.
Les crimes de guerre et les actes terroristes d’Israël au Liban
En 2006, l’opération israélienne dans les territoires libanais tue plus de 1100 civils, dont une famille montréalaise qui sera complètement décimée. Pour ce faire, Tsahal utilisera des armes de destruction massive, dont la maniabilité ne permet pas de faire distinction entre combattants et civils. Elle accusera le Hezbollah d’user des civils comme bouclier humain, mais la police, à ce qu’on sait, ne tire pas sur les otages d’un preneur d’otages, sous prétexte qu’il retient ces otages comme bouclier humain.
Tsahal usera également de bombardements aveugles via les airs et l’artillerie, de phosphore blanc utilisé à des fins offensives –crime de guerre-, de NAPALM, d’obus à l’uranium appauvri et de multiples armes dont la destruction était certes massive.
Bref, le Liban sera dévasté, ses infrastructures détruites, ses civils, meurtris. Aucune condamnation ne surviendra de la part de Stephen Harper, tout au contraire, offrant son plein soutien à l’État voyou en pleine infraction des droits internationaux et du droit humain en général.
Les crimes de guerre et les actes terroristes d’Israël dans la bande de Gaza.
Dans la bande de Gaza occupée, les Palestiniens se sont habitués aux martyrs et à la tyrannie de Tel-Aviv. Mais le 27 décembre 2008, Tsahal décide d’envahir pleinement la bande de Gaza afin de mettre fin aux tirs de roquettes Qassam, qui ne font en fait, eux-mêmes, que venger la mort de camarades tombés sous les balles et les obus d’Israël.
Cette attaque, usant elle aussi d’ADM de divers calibres, dont de phosphore blanc utilisé offensivement, sera comblée en crimes de guerre et en crimes contre l’humanité, retransmis d’ailleurs, sur toutes les chaînes médiatiques du monde. Qu’importe ces crimes prouvés sur vidéo, Stephen Harper, premier ministre du Canada, donnera son plein appui à Israël, allant jusqu’à justifier ces meurtres de masse au nom du droit à la «défense», terme employé par Tel-Aviv pour désigner une «attaque».
En fait, un peu plus et le premier ministre canadien condamnait les civils palestiniens de se trouver en travers de la trajectoire des ADM larguées par Tsahal, conséquent qu’il est.
Actes de piraterie dans les eaux internationales
En mai 2010, Israël n’a pas fini de faire jaser la communauté internationale, Stephen Harper non plus.
Tel-Aviv intercepte alors un convoi humanitaire dans les eaux internationales, dont l’objectif avoué est de transpercer le blocus illégal, maintenu contre les Palestiniens, occupés déjà, par Israël. Durant l’intervention, 9 hommes non-armés périront et 26 autres seront blessés sur leur embarcation privée, laquelle sera assaillie par les forces spéciales israéliennes pendant la nuit. Il sera conclu au terme d’une enquête que les 9 hommes tués furent assassinés d’une balle dans la nuque, à bout portant.
Le convoi tentant de braver le blocus illégal d’Israël à l’endroit des palestiniens se trouvait alors, pourtant dans les eaux internationales, à plusieurs milles nautiques des frontières «palestiniennes».
Pour l’occasion, Benjamin Netanyahu se trouvait à Toronto et remerciait, ironiquement, Stephen Harper d’être si fidèle à ses politiques. Il va s’en dire que ces «politiques» n’auraient pas été acceptables pour la communauté internationale si elles avaient été prises et tenues par Saddam Hussein, par Salvador Allende, Fidel Castro ou par Kim-Jong-Il. Tous n’ont pas l’avantage de l’impunité qu’Israël possède.
TNP, AIEA, où sont passées les sanctions?
Comble de l’ironie, Stephen Harper qui condamne Téhéran de vouloir se doter de l’arme nucléaire, cela, sans preuve, il ne condamne pas Israël de détenir ces mêmes armes nucléaires, alors que Tel-Aviv ne cesse de repousser les agents de l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique hors de ses frontières, et qu’elle refuse de signer le traité de Non-Prolifération nucléaire.
Israël qui pourtant bafoue tous les droits humains de nations bien souveraines, versus l’Iran qui n’a pas engagé de réel combat depuis des décennies, devrait être suspectée de poser problème en cas de détention de telles armes. Or, Stephen Harper fustige ses opposants de baigner dans l’antisémitisme, puisqu’ils dénoncent les violations de l’État juif.
À titre d’exemple de contradiction, il est prouvé qu’Israël détient des armes nucléaires et d’autres types d’armes proscrites selon les conventions signées à l’ONU par le Canada, mais il n’existe aucune preuve de la volonté réelle de Téhéran de vouloir se doter de telles abominations. Qu’importe les faits, Stephen Harper se fait conséquent avec ses principes, il arrose l’Iran de sanctions sévères, tout en serrant la main d’un État voyou, fidèle à ses habitudes.
Un État en voie de disparition?
Stephen Harper s’éprend de morosité quant à la potentielle disparition de l’État hébreu. Mais en cela, il nie que l’État voyou israélien soit entrain de faire disparaître l’État palestinien, alors qu’on parle internationalement, d’un génocide déguisé.
La carte de la région pourtant, parle d’elle-même! Les territoires palestiniens furent réduits à quasi nuls depuis la création de l’État hébreu. Et hier encore, on annonçait via nos médias officieux, que Tel-Aviv donnait son aval à la construction de milliers de nouveaux logements dans les colonies juives, occupant les territoires palestiniens.
Il va donc s’en dire que c’est l’État palestinien, inexistant désormais, qui risque de disparaître à tout jamais.
Sinon, Stephen Harper serait vite rabroué par les petits pays risquant de disparaître, engloutis par les océans, à cause de la fonte des glaces dans nos pôles, issues d’un changement climatique que le premier ministre canadien qualifiait de «complot socialiste». D’ailleurs, c’est un peu ces petits pays qui ont eu raison, avec les opposants à l’État voyou d’Israël, des conservateurs canadiens à l’ONU. Risquant de disparaître sous les eaux, ces petits pays ne se sont certainement pas sentis respectés par le Canada des conservateurs, niant leur potentielle disparition, via leur négation des faits climatiques, prouvés scientifiquement, ces faits retenus par plus de 98% de la classe scientifique du monde entier. Il faut être un «Jacques Brassard» pour nier l’évidence, ou un conservateur après tout.
Antisémitisme au Canada et au Québec?
Stephen Harper termine donc ses pleurnichages en prétextant que de critiquer les crimes de guerre et les crimes commis contre l’humanité par Israël, n’est qu’un antisémitisme camouflé. Or, serions-nous anti-gros, si nous dénoncions un gros voleur se préparant à voler un dépanneur de ses croustilles et sa liqueur? Non.
Alors, je refuse qu’on me traite d’antisémite, parce que je dénonce les crimes de guerre et les crimes commis contre l’humanité, d’un État voyou, ne pouvant se justifier que par le soutien d’acolytes indifférents, voire complices de ses crimes!
Stephen Harper peut bien ravaler sa propagande pro-Israël, et s’étouffer avec. Je l’accuse, ici même, et publiquement, de soutenir les actes terroristes d’un État voyou, qui détient de plus, l’arme nucléaire, sans avoir déclaré celle-ci à l’AIEA, et sans avoir signé le T.N.P.!
Les Canadiens et les Québécois qui dénoncent les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité commis par un État hébreu, ne deviennent donc pas antisémites. Cela n’est que de la basse politique, de la propagande populiste crasse, qui mérite toutefois qu’on s’y attarde.
Il faudra penser à faire enfermer les terroristes de notre versant, un de ces jours. Stephen Harper, quant à moi, mérite la prison pour support au terrorisme étatique d’Israël. Il pourra bien arguer ce qu’il voudra devant un tribunal international.
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