Quand le matérialisme s'en mêle…

(Vidéo) Thierry Meyssan : un massacre ordinaire de l’ASL par Thierry Meyssan

Posted in Uncategorized by sylvainguillemette on 4 août 2012

Après avoir échoué à se maintenir à Homs et avoir perdu la bataille de Damas, l’Armée « syrienne » libre a lancé une attaque contre Alep.

L’ASL a réussi a prendre le contrôle de deux quartiers de la ville et d’un vaste parc public. Elle s’est emparée de plusieurs commissariats, massacrant tous les policiers.

La majorité de la population des quartiers concernés s’est réfugiée dans la partie de la ville contrôlée par les loyalistes. L’ASL voudrait ériger un Émirat islamique dans le quartier d’Al-Nereb comme elle le fit à Baba Amr, un quartier de Homs. Pour cela, elle a expulsé les résidents non-sunnites restés sur place, non sans avoir massacré au préalable les familles jugées « favorables au régime ».

Sur cette vidéo, filmée par l’ASL le 31 juillet 2012, 15 membres de la famille bédouine Al-Berri sont alignés contre un mur et fusillés. On notera l’état d’extrême excitation des islamistes qui, pour la plupart, sont sous l’emprise de drogues.

Les journalistes occidentaux « embedded » dans l’ASL, qui sont entrés illégalement en Syrie avec les combattants de l’ASL stationnés en Turquie, ont été ramenés à la frontière depuis plusieurs jours déjà pour ne pas assister aux exactions. Ils n’auront été baladés que quelques jours par les services de Relations publiques de l’OTAN, ne voyant que ce qu’on avait décidé de leur montrer et que l’on avait parfois mis en scène pour eux. Ils persistent à décrire la situation comme une révolution populaire et démocratique bien qu’ils aient constaté par eux-mêmes que les combattants venaient de Turquie et n’avaient d’autre soutien en Syrie que des groupuscules de fanatiques religieux.

(Photo : Ali Zein al-Abidin Al-Berri, le chef de la tribu, avant son assassinat par les junkies de l’Armée « syrienne » libre.)

 

 

Source: Voltaire

 

Bahrein : manifestations sous silence médiatique par Agence Cubaine de Nouvelles

Posted in Uncategorized by sylvainguillemette on 8 avril 2012

Alors que le dispositif de communication occidental ne recule devant aucun artifice pour faire accroire au scénario du soulèvement populaire réprimé dans le sang en Syrie, le silence radio est de mise en ce qui concerne les mouvements démocratiques écrasés en Arabie saoudite, à Bahreïn, au Yémen et au Maroc. Dans cet article, la journaliste cubaine Dalia Gonzalez Delgado revient sur les raisons cachées qui expliquent la complaisance des « amis » de la démocratie et de la liberté vis à vis du Royaume de Bahreïn.

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Qui a entendu parler de manifestations au Bahreïn ? Très peu de gens, certainement. Et la petitesse de ce pays ne saurait justifier ce silence. Aujourd’hui dans le monde moderne, la maxime est connue : « ce qui n’apparaît pas dans les médias, n’existe pas ». Ces mêmes médias qui avivent et amplifient ce qui se passe en Syrie, adoptent en revanche un mutisme injustifié lorsqu’il s’agit de remettre en question l’attitude des alliés des États-Unis, en l’occurrence la monarchie du roi Hamad Ben Issa Al-Khalifa.

Et les médias qui osent faire état de la situation dans ce pays parlent d’une simple confrontation entre chiites et sunnites. Mais, même s’il est vrai que les musulmans chiites de Bahreïn, royaume dirigé par la famille sunnite des Kahlifa, représentent 70% de la population, l’essence des protestations n’est ni sectaire ni religieuse.

Depuis plus d’un an, les principales revendications des manifestants étaient associées à l’emploi, à la lutte contre la pauvreté et à d’autres aspects sociaux. La perspective est laïque et pacifique. « Ni chiites ni sunnites, juste Bahreïnis », lancent-ils depuis le début des manifestations.

Les autorités ont répondu aux actions de protestation par une répression violente. Le 14 février 2011 restera gravé dans les mémoires comme le jour où les troupes d’Arabie saoudite ont envahi le pays, par la chaussée du roi Fahd, qui relie les deux pays, pour « aider » à écraser les révoltes.

La police a utilisé contre les manifestants du feu réel, des matraques, des gaz lacrymogènes et des pistolets. D’après des activistes présents sur les lieux, la cruauté était telle qu’on a même empêché les blessés de se rendre à l’hôpital.

En raison du silence médiatique, il est difficile de savoir vraiment ce qui se passe dans ce pays. Pourquoi ne pas déférer ce cas au Conseil de sécurité de l’ONU ? Pourquoi la Ligue arabe n’envoie-t-elle pas une mission d’observateurs ? Pourquoi n’exigent-ils pas la démission du roi Hamad Ben Issa Al-Khalifa, comme ils le font pour le président syrien Bashar el-Assad ?

L’analyste Pepe Escobar estime que c’est le résultat d’un accord tacite conclu entre la Maison des Saoud et Washington.

« Vous envahissez le Bahreïn et nous vous procurerons une résolution arabe permettant d’aller à l’ONU et ensuite de procéder au bombardement humanitaire de l’OTAN contre la Libye ».

Deux sources diplomatiques des Nations unies l’ont confirmé au Asia Times Online. Par ailleurs, c’est la secrétaire d’État US Hillary Clinton qui a donné le feu vert pour l’invasion du Bahreïn par l’Arabie saoudite.

Un autre exemple de la politique de double standard des États-Unis : « Fais ce que je dis et pas ce que je fais ».

L’activiste Maryam al-Khawaja du Centre bahreïnite pour les droits de l’Homme, a critiqué les ventes d’armes occidentales au Bahreïn.

Au cours des dix dernières années, les États-Unis ont vendu à ce pays des armes pour plus de 1,4 milliard de dollars. Le Bahreïn est aussi concerné par un Programme d’entraînement militaire (IMET), et il a signé un accord de ventes de matériel militaire pour un montant de 53 millions de dollars.

Pourquoi ce petit pays occupant une île reliée à l’Arabie est-il si important pour Washington ?

Les États-Unis ont proclamé en 2002 ce royaume comme « un allié non membre de l’OTAN très important  ». En mars 2008, le régime des al-Khalifa est devenu le premier pays arabe à avoir dirigé des manœuvres militaires navales conjointes avec les États-Unis. Ce n’est pas pour rien que la 5e Flotte a son siège au Bahreïn, et que ce pays sera le point central de toute action militaire future des USA dans le Golfe. Rappelons que le Bahreïn a déjà accordé de l’aide logistique en tant que base militaire pour les guerres en Irak, et qu’il a appuyé les missions en Afghanistan.

Autrement dit, l’empire ne peut s’offrir le luxe de perdre le Bahreïn.

Par Dalia Gonzalez Delgado

Agence Cubaine de Nouvelles

Pour la libération de nos compatriotes et confrères prisonniers à Baba Amr (Par Thierry Meyssan)

Posted in Uncategorized by sylvainguillemette on 28 février 2012

Plusieurs journalistes sont retenus dans la zone close de Baba Amr. Selon les dirigeants atlantistes, ils sont empêchés d’en sortir par l’armée syrienne qui pilonnerait le bastion rebelle. Présent sur place et témoin privilégié des négociations, Thierry Meyssan rend compte de la réalité : les journalistes sont prisonniers de l’Armée « syrienne » libre qui les utilise comme boucliers humains. Le Croissant Rouge syrien a été empêché par les rebelles de les évacuer.

 

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Édith Bouvier et William Daniels

Nos confrères Marie Colvin (Sunday Times) et Rémi Ochlik (IP3 Presse) ont été tués mercredi 22 février 2012 dans la zone rebelle à l’intérieur de Homs.

Selon des agences de presse occidentales citant l’Armée « syrienne » libre, ils ont été victimes du pilonnage du quartier par les forces de Damas. Cependant, l’Armée nationale n’a fait usage de lanceurs de roquettes multiples que pendant une très courte période pour détruire des postes de tir, et à aucun moment après le 13 février. En outre, si la ville était pilonnée depuis 21 jours, comme l’indiquent les agences de presse, il y a longtemps qu’elle ne serait plus qu’un tas de ruine sans âme qui vive.

Au moins trois autres journalistes sont encore présents dans la zone rebelle : Édith Bouvier (Le Figaro Magazine), William Daniels et Paul Conroy (Sunday Times), ainsi probablement que Javier Espinosa (El Mundo).

Dans une vidéo postée sur Internet, Édith Bouvier, qui est blessée à la jambe, et William Daniels appellent à un cessez-le-feu et à leur évacuation vers un hôpital au Liban. Immédiatement, une intense campagne de communication a été organisée en leur faveur, incluant la création de plusieurs groupes Facebook et de tonitruantes déclarations d’Alain Juppé.

Il n’y a plus de couverture GSM ou G3 à Homs, et les lignes téléphoniques filaires de la zone rebelle sont coupées.

Il n’échappera à personne que si les journalistes ont pu uploader une vidéo pour appeler au secours, c’est qu’ils ont bénéficié d’une liaison satellite. Et s’ils n’ont pas pu téléphoner à leurs proches, à leurs employeurs et à leurs ambassades, c’est que ceux qui détiennent cette liaison satellite le leur ont refusé. Ils ne sont donc pas libres de leurs mouvements, mais détenus prisonniers.

Pour comprendre cette séquestration, il convient de la replacer dans son contexte.

 

La situation militaire

Les généraux syriens ont considéré la bataille de Homs gagnée dès le 13 février et ont rendu compte au président Bachar el-Assad qu’elle était terminée, jeudi 23 février à 19h.

La victoire n’a pas le même sens pour les civils et les militaires. Les premiers rêvent d’un retour à une vie paisible. Les seconds la proclament à la manière dont un chirurgien annonce qu’il a réussi une opération. Il n’en reste pas moins que le blessé est encore astreint à des mois de soins et à des années de rééducation. Concrètement, la fin de la bataille signifie pour eux que les rebelles sont isolés dans une zone entièrement ceinturée et ne représentent plus de danger pour le pays.

Les principales artères de la ville sont rouvertes à la circulation, mais elles sont hérissées de chicanes sur des kilomètres. Les voitures ne peuvent qu’avancer au pas en zigzaguant. La ville, vidée de la grande majorité de ses habitants, reste une ville fantôme.

La bataille de Homs s’est déroulée en trois temps :
- Les premiers jours, les troupes syriennes ont été empêchées d’entrer dans les quartiers rebelles par des tirs de missiles antichars, notamment des missiles Milan.
- Puis, les troupes syriennes ont bombardé les postes de tir anti-chars, au prix d’importantes pertes collatérales parmi leurs concitoyens, tandis que les rebelles se sont repliés dans une zone unique qu’ils se sont appropriée.
- Enfin, les troupes ont ceinturé le bastion rebelle, sont entrées à l’intérieur et ont commencé à libérer chaque rue, une à une. Pour éviter d’être pris à revers, l’armée syrienne avance en ligne, ce qui ralentit sa progression.

La zone encerclée était jadis habitée par 40 000 personnes. Elle abrite aujourd’hui un nombre indéterminé de civils, surtout des vieillards qui n’ont pas pu fuir à temps, et environ 2 000 combattants de l’Armé « syrienne » libre. Derrière ce label, on trouve des groupes rivaux répartis en deux tendances principales : d’un côté les takfiristes, qui considèrent non seulement que la démocratie est incompatible avec l’islam, mais que les alaouites (dont Bachar el-Assad) sont des hérétiques et qu’ils doivent être privés de toute responsabilité politique en terre musulmane ; de l’autre côté des repris de justice qui avaient été recrutés pour renforcer la dite Armée « syrienne » libre. Ces gangs, n’étant plus payés, ont repris leur autonomie et n’ont pas la même logique que les takfiristes. La plupart des combattants étrangers ont quitté Homs avant le bouclage du bastion. ils se regroupent actuellement dans le Nord du pays, dans le district de Idlib.

L’ensemble des rebelles de Baba Amr dispose d’un stock considérable d’armes et de munitions, mais dans la situation actuelle, ils ne sont plus réapprovisionnés et finiront un jour ou l’autre par devoir se rendre –sauf, intervention militaire étrangère–. Leurs arsenaux incluent des fusils Dragunov-snipers à vision nocturne aussi bien que des mortiers de 80 et 120 mm et quantités d’explosifs. Ils ont aménagé des entrepôts dans des sous-sols et ont parfois constitué des caches d’armes dans des égouts. Contrairement à ce qui a été dit, ceux-ci sont des boyaux trop étroits pour leur permettre de circuler. De même, les tunnels qui ont été creusés à l’époque où ils disposaient de la protection de l’ex-gouverneur de Homs, ne sont plus ventilés et ne peuvent donc plus être utilisés. L’ex-gouverneur, quant à lui, s’est réfugié depuis longtemps au Qatar où il jouit paisiblement du salaire de sa trahison.

La population a soutenu un moment les rebelles, mais leur sert aujourd’hui de bouclier humain. Les civils qui veulent fuir sont abattus par des francs-tireurs. Ils n’ont aucun moyen de se révolter, d’autant que la plupart sont âgés.

On peut penser qu’à moyen terme, la division de l’Armée « syrienne » libre, l’absence de soutien populaire, et la perte d’espoir en des renforts internationaux conduira une partie des rebelles à se rendre. Cependant, les takfiristes pourraient décider de se battre jusqu’à la mort.

Pour le moment, les rebelles empêchent les civils de fuir leur zone et dynamitent les maisons vides, au rythme d’environ une dizaine par jour. En outre des commandos, situés hors de la zone bouclée, harcèlent les campements de l’armée régulière pour la désorganiser et desserrer l’étau. Ils recourent pour cela principalement à des voitures piégées, ce qui est rendu possible par la réouverture des rues, et explique le maintien des chicanes.

Baba Amr n’est pas pilonnée. Les seuls bombardements qui subsistent sont des tirs de mortiers des rebelles contre l’armée nationale.

La situation des journalistes

Les journalistes présents dans le quartier rebelle sont regroupés dans un même appartement, qualifié de « centre de presse », dont la localisation précise est inconnue.

Ils sont entrés illégalement en Syrie, alors qu’ils auraient pu solliciter et auraient tous obtenu un visa de presse, à l’exception de ceux qui ont la nationalité israélienne du fait de l’état de guerre entre les deux pays.

Leur transport à Homs a été organisé par une filière unique, soit depuis le Nord du Liban, soit depuis le Sud de la Turquie. Cette filière joue le rôle d’Office de relations publiques de l’Armée « syrienne » libre. C’est elle qui les a mis en contact avec les personnes qui les hébergent, et dont l’identité est imprécise.

Vendredi 24, la Croix-Rouge internationale et le Croissant-Rouge syrien ont négocié avec l’Armée « syrienne » libre par l’intermédiaire du poste du Croissant-Rouge qui fonctionne à l’intérieur de la zone bouclée. Ils ont obtenu l’autorisation de pénétrer dans la zone avec des ambulances pour rapatrier les corps des deux journalistes morts, et pour évacuer les journalistes restants qu’ils soient blessés ou sains. Cependant, au dernier moment, les journalistes ont refusé de partir, craignant d’être victimes d’un piège tendu par les autorités de Damas. Ils ont en effet été convaincus par un de leurs collègues français qui a quitté les lieux avant le bouclage que le gouvernement syrien mettrait tout en œuvre pour les éliminer. En outre, n’ayant accès qu’aux chaînes de télévision satellitaires de l’OTAN et du CCG, ils sont persuadés que les combats dont ils sont victimes ne se limitent pas à leur quartier, mais s’étendent à toute la Syrie.

Au moment de partir, les ambulances étant vides, le Croissant-Rouge syrien a été autorisé à évacuer vingt-sept civils, malades ou blessés, qui ont été transportés à hôpital al-Amine de Homs (dans la partie libérée de la ville). Le bureau londonien des Frères musulmans, connu sous l’appellation Observatoire syrien des Droits de l’homme, selon lequel les hôpitaux sont devenus des centres de torture, a fait courir la rumeur que plusieurs de ces blessés avaient été arrêtés ultérieurement par la police syrienne. Après enquête, le Croissant-Rouge a indiqué que ces imputations sont absolument fausses.

Samedi 25, la Croix-Rouge internationale et le Croissant-Rouge syrien ont demandé à l’Armée « syrienne » libre l’autorisation de rentrer à nouveau dans la zone. Présent sur place, je me suis mis à disposition des autorités pour faciliter l’extraction de mes compatriotes et de mes confrères. Les négociations ont duré plus de quatre heures. Plusieurs États, dont la France, ont été tenus informés du déroulement des événements.

Après divers rebondissements, les officiers de l’Armée « syrienne » libre ont reçu par liaison satellite l’instruction de refuser. Leurs communications cryptées avec leur hiérarchie aboutissaient à Beyrouth ou étaient relayées via Beyrouth. De facto, les journalistes sont utilisés comme des boucliers humains encore plus efficace que la population civile, les rebelles craignant un assaut final des forces syriennes.

Par conséquent, les journalistes sont désormais les prisonniers des commanditaires de l’Armée « syrienne » libre, ceux-là même que les « Amis » de la Syrie, réunis en conférence à Tunis, ont appelé à soutenir, à financer et à armer.

 

Thierry Meyssan

 

Source

Manipulations Occidentales en Syrie (Voltaire)

Posted in Uncategorized by sylvainguillemette on 20 février 2012

Fin de partie au Proche-Orient

Fin de partie au Proche-Orient

par Thierry Meyssan

Alors que les combats ne sont pas tout à fait terminés dans le quartier insurgé de Homs et que les autorités syriennes et libanaises n’ont pas encore communiqué sur leur action récente, Thierry Meyssan tirait un premier bilan des opérations, lundi soir, sur la première chaîne russe ; des informations de première main qu’il a publié dans Komsomolskaya Pravda et partage avec les lecteurs du Réseau Voltaire.

Depuis onze mois, les puissances occidentales et du Golfe conduisent une entreprise de déstabilisation de la Syrie. Plusieurs milliers de mercenaires se sont infiltrés dans le pays. Recrutés par des officines de l’Arabie saoudite et du Qatar au sein des milieux extrémistes sunnites, ils sont venus renverser « l’usurpateur alaouite » Bachar el-Assad et imposer une dictature d’inspiration wahhabite. Ils disposent du matériel militaire le plus sophistiqué, incluant des systèmes de vision nocturne, des centraux de communication, et des robots de combat urbain. Soutenus en sous main par les puissances de l’OTAN, ils ont en outre accès aux renseignements militaires indispensables, notamment des images satellites des déplacements des troupes syriennes, et des interceptions téléphoniques.

Cette opération est présentée mensongèrement au public occidental comme une révolution politique écrasée dans le sang par une dictature sans pitié. Bien sûr, ce mensonge n’est pas universellement accepté. La Russie, la Chine et les États américains membres de l’ALBA le récusent. Chacun dispose en effet d’expériences historiques qui leur permettent de comprendre rapidement ce qui est en jeu. Les Russes pensent à la Tchétchénie, les Chinois au Xinkiang, et les Américains à Cuba et au Nicaragua. Dans tous ces cas, au-delà des apparences idéologiques ou religieuses, les méthodes de déstabilisation de la CIA étaient les mêmes.

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Groupe d’opposants au gouvernement syrien, appartenant à la nébuleuse communément appelée « armée syrienne libre ».

Le plus étrange dans cette situation est d’observer les médias occidentaux s’auto-persuader que les salafistes, les wahhabites et les combattants de la mouvance Al-Qaïda sont épris de démocratie, alors que ces derniers ne cessent d’appeler sur les chaînes satellitaires saoudiennes et qataries à égorger les hérétiques alaouites et les observateurs de la Ligue arabe. Peu importe qu’Abdelhakim Belhaj (numéro 2 d’Al Qaida et actuel gouverneur militaire de Tripoli, Libye) soit venu personnellement installer ses hommes au Nord de la Syrie, et qu’Ayman Al-Zawahiri (numéro 1 d’Al-Qaïda depuis la mort officielle d’Oussama ben Laden) ait appelé au jihad en Syrie, la presse occidentale poursuit son rêve romantique de révolution libérale.

Le plus ridicule, c’est d’entendre les médias occidentaux répéter servilement les imputations quotidiennes de la branche syrienne des Frères musulmans diffusant des dépêches sur les crimes du régime et ses victimes, sous la signature de l’Observatoire syrien des Droits de l’homme. Et d’ailleurs, depuis quand cette confrérie de putschistes s’intéresse t-elle aux Droits de l’homme ?

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Ayman Al-Zawahiri, numéro 1 d’Al-Qaida depuis la mort officielle d’Oussama ben Laden, a appelé au jihad aux côtés des Occidentaux pour faire tomber le régime baassiste syrien.

Il aura suffi que les services secrets occidentaux mettent en scène un fantoche « Conseil national syrien », avec pour président un professeur de la Sorbonne et pour porte-parole la maîtresse de l’ancien patron de la DGSE, pour que des « terroristes » deviennent des « démocrates ». En un tour de main, le mensonge est devenu vérité médiatique. Les personnes enlevées, mutilées et assassinées par la Légion wahhabite sont devenues dans la presse des victimes du tyran. Les conscrits de toutes confessions qui défendent leur pays face à l’agression sectaire sont devenus des soldats alaouites opprimant leur peuple. La déstabilisation de la Syrie par des étrangers est devenue un épisode du « Printemps arabe ». L’émir de Qatar et le roi d’Arabie saoudite, deux monarques absolus qui n’ont jamais organisé d’élections nationales dans leurs pays et embastillent les contestataires, sont devenus des chantres de la révolution et de la démocratie. La France, le Royaume-Uni et les États-Unis, qui viennent de tuer 160 000 Libyens en violation du mandat qu’ils avaient reçu du Conseil de sécurité, sont devenus des philanthropes responsables de la protection des populations civiles. Etc.

Cependant la guerre de basse intensité que la presse occidentale et du Golfe dissimule derrière cette mascarade a pris fin avec le double veto russe et chinois du 4 février 2012. L’OTAN et ses alliés ont été sommés de cesser le feu et de se retirer, au risque d’assumer une guerre régionale, voire mondiale.

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Le président syrien Bashar al-Assad et le ministre russe des Affaires étrangères Serguei Lavrov le 7 février à Damas.

Le 7 février, une importante délégation russe, incluant les plus hauts responsables du renseignement extérieur, est arrivée à Damas où elle a été accueillie par une foule en liesse, certaine que le retour de la Russie sur la scène internationale marquait la fin du cauchemar. La capitale, mais aussi Alep, la seconde ville du pays, pavoisaient aux couleurs blanc, bleu, rouge, et défilaient derrière des banderoles écrites en cyrillique. Au palais présidentiel, la délégation russe a rejoint des délégations d’autres États, notamment de la Turquie, de l’Iran et du Liban. Une série d’accords a été conclue pour le retour à la paix. La Syrie a restitué 49 instructeurs militaires faits prisonniers par l’armée syrienne. La Turquie est intervenue pour faire libérer les ingénieurs et les pèlerins iraniens enlevés, y compris ceux qui étaient détenus par les Français (au passage, le lieutenant Tlass qui les séquestrait pour le compte de la DGSE a été liquidé). La Turquie a cessé tout soutien à l’ « Armée syrienne libre », a fermé ses installations (hormis celle située sur la base de l’OTAN à Incirlik), et a livré son chef, le colonel Riad el-Assad. La Russie, qui s’est portée garante des accords, a été autorisée à réactiver l’ancienne base soviétique d’interception du mont Qassioum.

Le lendemain, le département d’État des États-Unis a informé l’opposition syrienne en exil qu’elle ne devait plus compter sur une aide militaire US. Comprenant qu’ils ont trahi leur pays pour rien, les membres du Conseil national syrien sont partis en quête de nouveaux sponsors. L’un d’entre eux allant même jusqu’à écrire à Benjamin Netanyahu pour lui demander d’envahir la Syrie.

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Déploiement de l’armée libanaise lors de son opération au nord du pays.

Après un délai de deux jours nécessaire à la mise en œuvre des accords, les armées nationales non seulement de la Syrie, mais aussi du Liban, ont donné l’assaut des bases de la Légion wahhabite. Au Nord du Liban, un gigantesque arsenal a été saisi à Tripoli et quatre officiers occidentaux ont été faits prisonniers dans le Akkar dans une école désaffectée de l’UNRWA transformée en QG militaire. En Syrie, le général Assef Chawkat en personne a commandé les opérations. Au moins 1 500 combattants ont été faits prisonniers, dont un colonel français du service technique de communication de la DGSE, et plus d’un millier de personnes ont été tuées. À ce stade, il n’est pas possible de déterminer parmi les victimes combien sont des mercenaires étrangers, combien sont des Syriens collaborant avec les forces étrangères, et combien sont des civils pris au piège de la ville en guerre.

Le Liban et la Syrie ont rétabli leur souveraineté sur l’ensemble de leur territoire.

Des intellectuels débattent de savoir si Vladimir Poutine n’a pas commis une erreur en protégeant la Syrie au prix d’une crise diplomatique avec les États-Unis. C’est une question mal posée. En reconstituant ses forces durant des années et en s’affirmant aujourd’hui sur la scène internationale, Moscou a mis fin à deux décennies d’un ordre mondial unipolaire dans lequel Washington pouvait étendre son hégémonie jusqu’à parvenir à une domination globale. Le choix n’était pas de s’allier soit à la petite Syrie, soit aux puissants USA, mais de laisser la première puissance du monde détruire un État de plus ou de bouleverser les rapports de force et de créer un ordre international plus juste dans lequel la Russie a son mot à dire.

Thierry Meyssan

Source
Komsomolskaïa Pravda

 

Le bastion de l’Armée « syrienne » libre était équipé de missiles Milan

La bataille de Homs a été particulièrement meurtrière côté loyaliste et côté rebelle, ainsi que pour les civils. Durant les trois premiers jours, l’Armée arabe syrienne a été tenue à distance par les rebelles qui empêchaient toute entrée dans leur quartier. Ils détruisaient avec des missiles Milan tous les blindés qui approchaient. En définitive, l’armée arabe syrienne a dû faire usage de lanceurs de roquettes multiples pour bombarder les postes de tir Milan, au risque de provoquer de lourdes pertes chez les civils.

Chaque poste de tir Milan, placé sur chaque rue entrant dans Bab Amr coûte 100 000 euros, chaque missile coûte environ 12 000 euros. Les missiles étaient tirés à une cadence de deux à trois coups par minute. Ce matériel est fabriqué par Nord-Aviation (France) et MBB (Allemagne. Il aurait été offert à l’Armée « syrienne » libre par le Royaume-Uni et l’Allemagne.

En avril 2011, des officiels de Doha avaient reconnu que le Qatar avait livré des missiles Milan aux insurgés libyens de Benghazi pour aider à renverser la Jamahiriya arabe, s’appuyant à l’époque sur la résolution de l’ONU qui permettait la livraison « d’armes défensives » (sic) à l’opposition libyenne.

 

http://www.voltairenet.org/Fin-de-partie-au-Proche-Orient

http://www.voltairenet.org/Le-bastion-de-l-Armee-syrienne

Le rapport de la Ligue Arabe donne des preuves de l’implication de la CIA, du MI6 et du Mossad derrière les violences en Syrie

Posted in Uncategorized by sylvainguillemette on 10 février 2012

Par Kurt Nimmo, infowars.com, Mondialisation.ca

Image Flickr par hovic – old aleppo album

Des extraits du rapport des observateurs de la Ligue Arabe en Syrie montrent clairement que les médias ne disent qu’une partie de l’histoire et exagèrent la violence exercée par le gouvernemnt Al-Assad et ses forces de l’ordre.

Le rapport mentionne une “entité armée” qui tue des civils et des policiers et perpétue des attaques terroristes ciblant des civils innocents. Les pertes de ces attaques sont ensuite attribuées au gouvernement Al-Assad et utilisées pour construire de toute pièce un cas contre la Syrie aux Nations-Unies.

D’après le rapport de la Ligue Arabe, “l’armée libre syrienne” et les “groupes d’opposition armés” sont responsables de bon nombre des meurtres commis.

En Janvier, il a été rapporté que le MI6 britannique, la CIA et les forces spéciales du SAS britannique étaient en Syrie et travaillaient avec l’armée libre syrienne et le Conseil National Syrien (CNS) afin de renverser le régime du président Al-Assad. L’armée syrienne libre est largement reconnue comme étant une création de l’OTAN. Elle est pour la plus grande partie composée de militants des frères musulmans, confrérie elle-même création des services de renseignement britanniques et est soutenue et financée par les Etats-Unis, Israël et la Turquie.

Le rapport fait confiance à des rapports écrits en Novembre par le journaliste Webster Tarpley lors de sa visite dans la nation moyen-orientale.

“Ce que les citoyens de base de tous groupes ethniques confondus disent, est que ce sont des francs-tireurs qui leur tirent dessus. Les gens se plaignaient qu’il y avait des tireurs embusqués terroristes qui tiraient sur les civils, manœuvre de terrorisme aveugle désignée pour le simple but de déstabiliser le pays. Je n’appellerai pas cela une guerre civile, c’est un terme très ambigu. Ce à quoi les gens font face sont des escadrons de la mort, ils doivent gérer des commandos de la terreur, ce qui est une méthode typique de la CIA. Dans ce cas précis, c’est une opération jointe entre la CIA, le MI6, le Mossad, avec de l’argent saoudien, émirati et qatari”, avait dit Tarpley à RT.

Tarpley avait dit que les Etats-Unis poussaient un “modèle ruiné de révolution colorée, soutenu par des groupes terroristes, des gens d’Al Qaïda et des frères musulmans” et que l’objectif était de “détruire le Moyen-Orient en suivant les lignes ethniques”.

Les extraits du rapport des observateurs de la Ligue Arabe établissent “qu’il y a une violence émergeant des deux côtés, mais que l’opposition et les médias occidentaux ont exagéré la violence et le nombre de victimes imputées aux forces gouvernementales”, écrit Nicolas Davies pour le blog War Is A Crime, ex-After Downing Street.

“L’ONU a cessé d’accepter les chiffres des victimes donnés par l’opposition et a gelé ses estimations officielles de morts de civils au chiffre de 5 400, sans reconnaître le fait que cela pourrait déjà être exagéré”, a expliqué Davies. “Ceci n’est pas encore un bain de sang à l’échelle de la Libye, où même le nouveau gouvernement admet qu’au moins 25 000 personnes ont été tuées lors de la guerre menée par l’OTAN. La Syrie pourrait bien suivre le modèle Libyen si l’OTAN et le CCG continuent à donner des armes et de l’entrainement miliaire à l’armée libre syrienne et sont préparés à développer plus de forces spéciales au sol et aussi loin que l’ONU approuve une zone d’interdiction aérienne pour pouvoir protéger une nouvelle bordée de quelques 9 700 attaques aériennes.”

Les médias de masse mettent le nombre de morts à entre 1000 et 5000. La cour internationale de justice, Hisham Abu Hajer (des “rebelles libyens, en d’autres termes: Al Qaïda), la Pravda et d’autres sources mettent ce chiffre entre 50 000 et 100 000 morts. Tarpley a estimé le nombre à environ 150 000, un chiffre incroyable pour une population de juste 6 millions et demi de personnes.

Des extraits intéressants du rapport du chef de la mission des états de la Ligue Arabe en Syrie du 24 Décembre 2011 au 18 Janvier 2012 stipulent:

“La mission a déterminé qu’il y avait une entité armée qui n’est pas mentionnée dans le protocole. Ce développement sur le terrain peut indubitablement être imputé à l’emploi excessif de la force par les forces gouvernementales en réponse aux manifestations qui se sont déroulées avant le déploiement de la mission demandant la chute du régime. Dans certaines zones, cette entité armée a réagi en attaquant les forces de sécurité syriennes, ce qui occasionna une plus violente réaction du gouvernement. A la fin, des citoyens innocents paient le prix de ces actions de leur vie et de leurs membres.

A Homs, Idib et Hama, la mission d’observation a été témoin d’actes de violence commis contre les forces du gouvernement et des civils ce qui a résulté en plusieurs morts et de nombreux blessés. Des exemples de ces actes incluent le bombardement d’un bus de civil, tuant 8 personnes et en blessant d’autres, femmes et enfants inclus et le bombardement d’un train transportant du gasoil. Dans un autre incident a Homs, un bus de la police a explosé, tuant deux policiers. Un pipeline et des petits ponts ont également été endommagés par des bombes.

28. La mission a remarqué que beaucoup de parties ont reporté de manière erronnée que des explosions ou des violences ont eu lieu dans plusieurs endroits. Quand les observateurs se rendirent sur place, ils se rendirent compte que ces rapports étaient totalement infondés.

29. La mission a aussi remarqué que, d’après ses équipes de terrain, les médias exagéraient la nature des incidents et le nombre de personnes tuées dans ces incidents ainsi que les manifestations dans certains endroits.

D’après leurs derniers rapports et leurs briefings au chef de mission le 17 Janvier 2012, en préparation de ce rapport, les chefs de groupes ont été témoins de manifestations pacifiques à la fois par les supporteurs du gouvernement et de l’opposition et ce en plusieurs endroits différents. Aucune de ces manifestations ne fut dérangée, à part quelques disputes mineures entre la mission, les loyalistes et l’opposition. Celles-ci n’occasionèrent aucune mort depuis la dernière présentation devant le comité ministériel arabe sur la situation en Syrie du 8 Janvier 2012.

Quelques observateurs ont fait défaut à leur devoir et ont brisé le serment prêté. Ils ont pris contact avec des officiels de leur pays et leur ont donné un compte exagéré des évènements. Ces officiels ont conséquemment développé une image sombre et non réaliste de la situation.

Les audiences arabes et étrangères de certaines organisations médiatiques ont questionné la crédibilité de la mission parce que ces organisations utilisent les médias pour déformer les faits. Il sera difficile de résoudre ce probème à moins qu’il n’y ait un soutien politique et médiatique pour la mission et son mandat. Il est naturel que certains incidents négatifs se produisent alors qu’elle vaque à ses activités, parce que ces incidents sont normaux au cours de missions d’observation similaires.

75. Il y a eu récemment des incidents qui pourraient creuser le fossé et augmenter l’amertume entre les parties incriminées. Ces incidents pourraient avoir des conséquences graves et mener à la perte de vies humaines et de propriétés. Ces incidents incluent le bombardement de buildings, de trains transportant du fuel domestique, des véhicules transportant du gasoil et des explosions visant la police, des membres des médias et des pipelines. Certaines de ces attaques ont été perpétrées par l’armée syrienne libre et par d’autres groupes membre de l’opposition armée.

Depuis le départ, les attitudes envers la mission ont été caractérisées par le manque de sincérité ou, de manière plus générale, par un manque de sérieux. Avant même qu’elle commence à exercer son mandat et même avant que ses membres n’arrivent sur place, la mission a été prise pour cible dans une campagne vicieuse dirigée contre les états de la Ligue Arabe et le chef de mission, une campagne qui a augmentée en intensité après le déploiement des observateurs. La mission n’a toujours pas reçu le soutien politique et médiatique nécessaire pour remplir correctement son mandat. Si ce mandat est prolongé, les objectifs établis dans le protocole ne pourront pas être atteints à moins que le soutien ne soit fourni et que la mission reçoive le soutien nécessaire pour assurer le succès de la solution arabe.”

Texte original en anglais :
http://www.infowars.com/arab-league-report-provides-evidence-cia-mi6-mossad-behind-violence-in-syria/print/

Traduction : Résistance 71

© Droits d’auteurs Kurt Nimmo, infowars.com, 2012

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Antisémitisme Moderne: La criminalisation de la critique au Canada

Posted in Uncategorized by sylvainguillemette on 3 février 2012

Il est important de comprendre ici que je ce que je critiquerai peut s’appliquer à n’importe laquelle des idéologies. Mais ici, je ne pourrai que m’attaquer au règne du dictateur Harper, qui gouverne rappelons-le, avec moins de 30% des voix, quand on tient compte de l’abstention populaire exprimée lors des dernières élections.

L’antisémitisme

Il est aujourd’hui courant d’entendre parler d’antisémitisme, mais il est rarement le cas où la prétention s’avère.  D’ailleurs, peu savent que les sémites sont l’ensemble des peuples utilisant ou ayant utilisé les langues sémitiques, dont les arabes font partie, avec les juifs. Les juifs ne sont donc pas les seuls sémites, et par conséquent, des propos contre les arabes sont également des propos antisémites, ce qui fait de Benjamin Netanyahu un antisémite notoire.

Résumé de l’arrivé des conservateurs

Les conservateurs de Stephen Harper s’écartent d’avantage de la démocratie réelle et se démènent plutôt à installer une forme dictatoriale, où leur parti et leur idéologie prennent le dessus sur les mœurs habituelles et naturelles des Canadiens.

Partout au Canada, on note des dégradations de notre démocratie bourgeoise. Ce fut d’abord leur main mise sur le pouvoir, qui changea les politiques intérieures et extérieures du Canada. Et presque aussitôt, le financement public des partis politiques fut aboli, relevant d’un cran encore, le pouvoir des riches et du parti qui les défend à Ottawa.

Puis vint le versant plus idéologique, leur versant pro-Israël à tout prix. En 2006, nous avons vu Ottawa soutenir le massacre de plus de 1100 civils libanais, par les forces de Tsahal, et le bombardement massif du Liban, dont certaines villes furent carrément rasées. Israël utilisa des armes non-conventionnelles, voire illégales pour ce. Phosphore blanc, NAPALM, artillerie anti-infanterie, armes à sous-munitions. Puis, la visée volontaire contre l’infrastructure; les écoles, les hôpitaux, des civils en fuite, etc.. Israël avait même décimé une famille montréalaise au Liban, ce que les conservateurs n’ont JAMAIS condamné.

Puis suivit le massacre de plus de 1000 Palestiniens, des sémites, en 2008, à Gaza! Là encore, nous avons vu, en direct à la télévision, des bombardements illégaux au phosphore blanc sur des zones civiles. Les civils furent d’ailleurs les principales victimes de cette attaque meurtrière, une attaque violant toutes les lois de l’ONU. Là encore, les conservateurs n’ont pas trouvé le moyen de condamner ce crime d’État haineux, ce terrorisme d’État.

Et c’est sans parler des autres massacres, celui du plateau du Golan, où des civils Syriens furent assassinés par les forces armées d’Israël. Sinon, tous les cas de «sniper», où des gens, innocents, meurent subitement, tirés par des tireurs israéliens embusqués. Et il y a encore les prisonniers illégaux, qu’Israël entasse dans ses geôles, où elle pratique la torture, même sur des mineurs.

Et, bien entendu, il y a l’arsenal nucléaire de ce pays, un arsenal non-déclaré à l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique qui, de toute façon, s’en moque éperdument. Un arsenal qui comprend également des armes chimiques et bactériologiques, bref, toute une série d’Armes de Destruction Massive que la communauté internationale a bien tenté de dénoncer et de condamner, mais Israël fut sauvée par le veto états-unien, plus de fois qu’à son tour!

Ce qu’en pense John Baird, le ministre des affaires étrangères du Canada.

«C’est un fait historique. Et c’est un fait de notre nature — de pouvoir choisir d’être inhumain.

En fait, à l’heure actuelle, Israël est un pays dont l’existence même est attaquée tant au sens propre qu’au sens figuré.

Que ce soient les roquettes qui pleuvent sur les écoles israéliennes ou le barrage constant d’une rhétorique visant à le diaboliser, de la double échelle de valeurs et de la délégitimisation, l’État d’Israël est menacé.

Ces éléments sont symptomatiques du nouveau mal qu’est le nouvel antisémitisme.

En exploitant les idéologies antisémites, antiaméricaines et antioccidentales, il vise le peuple juif en désignant sa patrie, Israël, comme la source de l’injustice et des conflits mondiaux, et utilise pour ce faire et de manière perverse, le langage des droits de la personne.

Nous ne devons cesser d’exposer ce nouvel antisémitisme pour ce qu’il est. Comme tout autre pays, Israël peut, bien sûr, faire l’objet de critiques justes. Et comme tout pays libre, Israël peut lui-même se soumettre aux critiques que suscite un débat démocratique sain et nécessaire. Mais quand Israël, le seul pays au monde dont l’existence même est menacée, fait l’objet d’une condamnation constante et ouverte, je crois que nous sommes moralement tenus de prendre position.»  John Baird http://soutien-palestine.blogspot.com/

Pour John Baird, dénoncer les crimes de guerre et les crimes commis contre l’Humanité d’Israël, c’est faire de l’antisémitisme moderne.

Faire des commentaires antisémites au Canada, c’est illégal. C’est criminel. L’antisémitisme fut criminalisé. Mais critiquer les crimes de guerre d’un État, ou critiquer ses crimes contre l’humanité, ça n’est pas de l’antisémitisme. Je ne suis pas anti-GROS, parce que je dénonce un GROS voleur de palette de chocolat, je suis anti-voleur. Mais les conservateurs sont démagogues et sautent sur toutes occasions d’accuser leurs opposants de toutes sortes de choses.

À la chambre des communes, quand les Libéraux ou le NPD posent des questions sur les sévices portés contre les prisonniers afghans, les conservateurs les accusent tout bonnement d’être pro-Talibans. Quand des questions sont posées sur le budget, les conservateurs répondent qu’on sait tous que les Libéraux et le NPD sont contre l’économie. Des réponses évasives, sur lesquelles ils comptent pour se sortir de l’eau trouble.

Conclusion

John Baird se positionne dans une position qu’il croit confortable, mais puisque de fait Israël viole des lois internationales, dont celles des droits humains et les lois de la guerre, Israël est un État voyou, que Baird soutient de toutes ses forces. Un État criminel, qui pratique les assassinats extraterritoriaux, les enlèvements, la torture, qui détient des armes nucléaires, qui use du terrorisme d’État pour asservir les autres nations autour d’elle, bref, un État qui mériterait une bonne raclée de sanctions économiques et un boycott de ses produits jusqu’à ce que cet État se remettre sur le droit chemin.

Mais par ses comparaisons antisémites, John Baird tente tout simplement de criminaliser la critique au Canada. Il devient impossible de critiquer les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité d’Israël, puisque le fait de critiquer Israël s’avèrerait être de l’antisémitisme, selon ce gros porc.

 

En vérité, nous ne sommes coupables de rien, nous ne sommes pas antisémites. C’est John Baird qui soutient; le terrorisme d’État, les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité et la possession d’armes nucléaires d’Israël.

Et si les manifestations violentes de Hama, de Homs, de Benghazi, de Misrata, de Tunis et du Caire se déroulaient dans les pays occidentaux…

Posted in Uncategorized by sylvainguillemette on 31 janvier 2012

Nous avons vu, ces derniers mois, dont dans l’année dernière, de nombreuses manifestations dans les pays arabes, souvent étiquetées de «pacifiques», par les gouvernements occidentaux. Or, il apparaissait qu’elles n’en étaient rien et qu’elles affichaient plutôt un caractère subversif, et très violent. En fait, il est désormais clair que des Coups d’État furent organisés par les puissances bourgeoises de ce monde, s’adonnant à l’impérialisme, de toute évidence. Mais ce sujet fut couvert d’une extrémité à l’autre et l’argumentaire démontrait indéniablement l’ingérence de ces puissances impérialistes, donc je ne m’y attarderai pas d’avantage.

Ce qui m’intéresse aujourd’hui, c’est plutôt la double-mesure et je me questionne quant aux réactions probantes  des occidentaux, si de telles manifestations, c’est-à-dire, violentes et subversives, se déroulaient en sol états-unien, français, britannique, canadien, allemand, turque ou italien, chez eux bref. Comment réagiraient ces puissances, contre de tels mouvements populaires organisés de l’extérieur, s’ils avaient lieu à l’intérieur de leurs frontières respectives?

De facto, il est interdit de manifester sa colère, armé, dans nos pays puissants. Les lois nous l’interdisent formellement. Alors voyons comment réagiraient les gouvernements hypocrites des pays de l’OTAN, si des manifestants gambadaient lourdement armés, arguant leur colère et leur désir de renverser l’État, très ouvertement? Comment réagirait Ottawa ou Washington, si leurs capitales étaient prises d’assaut par des forces inconnues, représentées par une partie de leur propre population et que cette dernière, prenait les armes pour compléter de leur tâche? Tireraient-elles sur les manifestants ou lâcheraient-elles les armes contre ceux-là, à la demande des pays arabes, dont la Syrie d’Assad et la Libye de Kadhafi?

Aux États-Unis d’Amérique

Au pays de la liberté, rien n’est plus faux que cette prétention. La liberté est octroyée à qui en a les moyens. D’autre part, les États-uniens qui critiquent la liberté d’expression bafouée à Cuba, se complaisent de la double-mesure en leur propre sol. Par exemple, un Cubain arrêté pour avoir reçu des capitaux d’un État étranger, dans un dessein subversif, sera accusé de haute trahison et encourra une peine à perpétuité, voire à vie, donc moindre. Or, le même acte aux États-Unis d’Amérique est plus sévèrement puni et là aussi, il s’agit d’un crime de droits communs et non d’une «liberté d’expression bafouée». Un États-unien recevant des capitaux d’un État étranger, dans un but subversif, risque tout banalement, la «PEINE DE MORT»!

C’est dire, à quel point l’hypocrisie règne chez les puissances impérialistes, et à quel point l’ignorance suit de près, puisque les conditionnements en place, favorisent celle-ci. Les médias par exemple, serviront de canalisateur de la pensée commune et jugeront «une manifestation», en la clamant de légitime ou non, en la dénonçant ou non.

Il n’est pas interdit de manifester aux États-Unis d’Amérique, il s’agit d’ailleurs du premier amendement, mais l’idée de manifester armé, même s’il est permis de le faire dans certains États, ne vient pas naturellement chez les États-Uniens. On peut si l’on est nostalgique des mouvements sociaux révolutionnaires, se rappeler le mouvement des «BlackPanthers», qui fit miroiter un instant, la potentialité d’une révolution aux États-Unis d’Amérique, en s’affirmant, mais en s’affirmant armé surtout.

Il faut sinon, remonter aux évènements de Watts, où près d’une quarantaine de personnes moururent, des suites des émeutes et de la répression policière très violente. À ce moment là, la communauté noire était unie et désirait venger le sort de Rodney King.

Bref, les mouvements armés ne sont pas tolérés en sol états-unien, quand ils ne sont pas circonscrits par les autorités elles-mêmes, ou organisés par celles-ci. On peut donc affirmer que ce que Washington tolère à Damas, à Tunis, au Caire, à Tripoli, ou ailleurs où l’Empire a des intérêts et ses tentacules, ça n’est pas toléré en sol états-unien.

En France

En France, les principes sont pratiquement les mêmes. On ne tolère pas les manifestations armées et lorsqu’il y a manifestations, celles-ci se doivent de se comporter comme l’État le désire. Approbation des itinéraires par les autorités d’abord, respect des droits communs, contrôle du «message» colporté qui ne peut, de toute évidence, dépasser les limites quant aux appels à la révolution. Et j’en passe.

Vous vous rappelez certainement la belle histoire de la commune de Paris, sinon vous avez en souvenir les manifestations où le nombre de manifestants fait l’envie des organisateurs du monde entier, mais la France permet-elle les manifestations armées? Pas vraiment.

Et nous pouvons observer que la France réprime avec la même ardeur que les Syriens ou les Libyens, les manifestations qui la gênent, par exemple lors des évènements du 17 octobre 1961. Bien sûr, ces répressions n’ont pas toujours lieu en France, mais tout de même, elles ont lieu dans les bastions de celles-ci, où précisément, des gens veulent l’émancipation de leur nation.

La France n’a donc aucune leçon de morale à faire aux autres nations, elle n’a pas à sommer le leader syrien, ni tout autre dirigeant étranger, elle qui ne s’impose même pas ses principes.

Au Canada

Au Canada, «au début des années 1840, environ 4 000 travailleurs creusent les canaux de Beauharnois et de Lachine. Les ouvriers travaillent 12 heures par jour, 6 jours sur 7. Le 24 janvier 1843, le salaire journalier est coupé du tiers, ce qui amène les travailleurs à déclencher une grève. Le 11 juin 1843, l’armée fait feu sur les grévistes. On compte 20 morts et 40 blessés chez ceux qui exercent des moyens de pression».

Sinon, au Québec, on peut se souvenir, pour les plus âgés, de la répression militaire contre les manifestants des rues Saint-Vallier, Saint-Joseph et Bagot, où l’armée tire sur la foule, tuant 4 personnes et en blessant plus de 70.

Et encore, qui ne se rappelle pas des arrestations arbitraires du récent G-20, où la police torontoise procéda à l’arrestation massive de centaines de manifestants et où les droits de ces derniers furent arbitrairement et illégalement suspendus?

En Italie

Même chose en Italie, il est formellement défendu de porter des armes lors de manifestations.

On peut se rappeler sinon, le tir du carabinier Mario Placanica lors du G-8 de 2001, à Gênes. Carlo Giuliani y perdra la vie, recevant la balle qui lui était destinée. Il avait 23 ans, il était étudiant.

En Turquie

En Turquie, les manifestants pacifiques sont réprimés également. Très souvent, des syndicalistes y sont sévèrement réprimés et battus, comme en témoignent ces images ou celles-ci.

En Allemagne

En Allemagne, on ne fait pas mieux. En septembre 2010, les autorités policières réprimèrent par les canons à eau et les gaz lacrymogènes, plus de 1000 manifestants, en blessant 400 d’entre eux.

En 2007, lors des manifestations anti-G8, plus de 900 policiers allemands réprimeront sévèrement et arbitrairement des manifestants, en allant jusqu’à confisquer des ordinateurs personnels et des biens autres, en vue d’accusations potentielles et relatives quant à la contrainte au travail des policier, etc..

En Grande-Bretagne

Qui ne se rappelle pas les images troublantes de la charge cavalière, commandée par la dame de fer, Margaret Tatcher, contre les travailleurs du charbon, contre les syndicats? Qui ne connait pas les capacités de répression britannique? En Irlande, par exemple, où des indépendantistes étaient parfois abattus plutôt froidement?

En somme

Finalement, que relevez-vous de chacun des cas concernant ces pays? En effet, aucun d’eux n’était une insurrection armée, organisée par un pays étranger, dans un dessein subversif. Aucun de ces cas non plus, opposait des manifestants lourdement armés d’armes de guerre (Un mortier, ça n’est pas pour la chasse à l’élan…) à des policiers équipés de fusils de chasse et de pistolet à 10 coups. Aucune de nos grandes villes n’a connu les bombardements, les attaques répétées au mortier ou les attentats terroristes à la voiture piégée.

Or, c’est précisément ce qu’ont vécu les Libyens lors des premiers balbutiements du CNT libyen et surtout, lors du support de l’OTAN à ces voyous, qui parachevaient leur Coup d’État, orchestré depuis l’outremer. Aucune de nos villes n’a connu la destruction massive de ses infrastructures, de ses centrales électriques et/ou de ses écoles et de ses hôpitaux. Or, c’est précisément ce qu’a vécu la Libye de Kadhafi et c’est ce que s’apprêtent à vivre les Syriens, même si en fait, le travail des mercenaires de l’OTAN en Syrie est déjà bien avancé, puisque l’on rapportait des combats violents, hier, à quelques kilomètres de Damas.

D’un ton paternaliste, les États-Unis d’Amérique, la Grande-Bretagne, la France, le Canada et quelques monarchies des pays arabes, s’effrayant celles-là de passer au rouleau compresseur de suite à la conquête, accusent le président Assad de réprimer violemment les «manifestants pacifiques», qui ne l’ont jamais été. Ils accusent Assad, pour ce qu’ils feraient de toute évidence, eux-mêmes. Mais heureusement pour eux, pour l’instant, la grogne n’a pas rejoint leurs frontières. La complainte est donc facile, et dépourvue d’authenticité. La critique est tout simplement hypocrite, puisque nous savons que par exemple, Washington ne tolère même pas les indignés sans arme à Washington, à New-York, à Oakland, au Wisconsin, et partout ailleurs où ils se sont depuis 2007-2008, multipliés avec raison. Aucune de ces grandes puissances ne tolèrerait une grogne si musclée, qu’elle emploierait des mortiers et des calibres .50 pour se faire justice avec un  grand J.

Il y a donc au moins deux points ici, sur lesquels les occidentaux ne peuvent rien dire contre leurs opposants. Tout d’abord, s’ils avaient à vivre de telles contestations sur leur territoire respectif, ils ne feraient guère mieux que les Libyens, ou les Syriens et tueraient sans compter les cadavres, tous ceux qui tiendraient rempart contre leur État tout puissant. Ensuite, aucun d’entre eux ne tolèrerait qu’un État étranger ne finance et organise ces attaques à leur endroit, la vengeance tant économique que militaire serait d’envergure, on ne peut en douter.

Alors voilà, c’est à vous, chers lecteurs, de juger de la pertinence des discours médiatisés et enflammés de nos chefs d’État à l’endroit d’autres chefs d’État, condamnant ce qu’ils ne tolèreraient même pas si vous étiez cette contestation «pacifique», armée jusqu’aux dents. Si vous preniez les armes pour aller occuper la colline parlementaire d’Ottawa, ou pour aller asseoir votre indignation dans les locaux du Pentagone et de la Maison Blanche, ou à l’Élysée, etc.., vous seriez pris pour cible par les policiers d’État d’abord, puis rapidement, ces derniers seraient secondés par les forces armées, dépassé par vos tirs de mortier aveugles, et par votre harcèlement au tir à la lunette, tuant nécessairement les policiers armés de simples pistolets.

S’il s’agissait de votre révolution à vous, comment réagiraient vos chefs d’État? Ils vous tueraient, aussi froidement qu’ils tuent tous les jours, arbitrairement et illégalement, des ennemis idéologiques, comme des ennemis en armes.

Stephen Harper aurait-il accepté que l’on tire sur les policiers du G-20, à Toronto? Obama accepterait-il que les occupants d’Oakland et de Washington prennent les armes et stoppent toute tentative de les déloger par le feu de ces armes? Sarkozy accepterait-il, en France, que les syndicats s’arment et ajoutent cette note à leurs démonstrations de force déjà impressionnante? Cameron accepterait-il qu’on prenne les armes à Londres et qu’on batte à coups de barre de fer, les fameux casqués noirs et qu’on prenne d’assaut les «instances démocratiques»?

La réponse à toutes ces questions est bien entendu, NON. Aucun de ces pseudo-démocrates ne tolèrerait de telles manœuvres sur leur sol. Aucun d’entre eux ne pourrait éviter de sombrer dans la répression extrêmement violente, à l’instar de la violence qu’ils engagent contre leurs opposants politiques et idéologiques à l’étranger. Ils ont, ces chefs d’État, assassiné Muammar Kadhafi, assassiné Patrice Lumumba, assassiné Ernesto Che Guevara, assassiné des tas de leaders politiques qui les dérangeaient, ou des chefs rebelles, comme Raùl Reyes, ou encore, des peuples quasiment complets, comme celui des Vietnamiens, tout cela, pour des intérêts économiques, relatifs au pouvoir. Pour préserver leur pouvoir sur les autres États du monde, nos «grands» chefs d’État ont multiplié les meurtres, tant personnels que de masse, ils ont fabriqué des éléments de preuve menant à des guerres barbares (Irak et les ADM…). Ils vous ont toujours menti et se sont servis de vous, comme chair à canon et comme moteur industriel durant leurs efforts de guerre.

C’est bien simple, si vous faisiez comme les Syriens et que vous preniez les armes contre votre État, des armes fournies par une puissance étrangère, dans un objectif avoué de renverser votre gouvernement, votre chef d’État ordonnerait aux forces policières d’abord, de vous éliminer, puis aux forces armées, d’obtempérer au travail bâclé des policiers, que vous auriez nécessairement tué.  Votre chef d’État adoré vous ferait tuer sans pitié, sans remord, comme lorsqu’il ordonne à ses bombardiers d’arroser Tripoli, bientôt Damas, ou tantôt Téhéran et Caracas.

Vos chefs d’État ne sont pas ceux qu’ils prétendent être. Ce sont des menteurs, des tueurs de masse et des comploteurs. Ils veulent vous partager l’odieux des crimes d’État, commis dans les pays étrangers. N’acquiescez pas. Refusez. Dénoncez plutôt, et condamnez les agissements hypocrites de vos chefs d’État, des comportements qui ne sont rien de moins que CRIMINELS.

Justice Internationale, mythe ou réalité?

Posted in Uncategorized by sylvainguillemette on 21 décembre 2011

La Justice Internationale existe-t-elle? Ceux qui prétendent la servir sont-ils conséquents?

Ne trouvez-vous pas qu’il y de l’hypocrisie chez les pays les plus puissants de la planète? Posons-nous la question suivante : Les pays qui par exemple critiquent la répression en Syrie, n’ont-ils pas commis les mêmes gestes regrettables qu’ils accusent le régime Syrien d’avoir commis, à l’endroit d’innocents dans plusieurs pays souverains qui ne leur appartenaient pas, où visiblement, des intérêts mercantiles les titillaient?

Quelques contradictions 

Les États-Unis d’Amérique ont envahi pratiquement tous les pays de la planète et ils ne s’en sont jamais excusés, comme la Grande-Bretagne et la France, ou d’anciennes puissances coloniales, portugaises comme espagnoles. Et voilà que l’ensemble des pays occidentaux accusent sans preuve, ni corroboration intérieure de la Syrie, le régime syrien d’avoir fait 5000 morts parmi la population civile. Or, on a vent via les mêmes médias conciliants de la dictature bourgeoise, que les forces syriennes avaient elles aussi eu des pertes importantes. Il y a donc eu riposte de la part des manifestants «pacifistes», de ce qu’on peut observer. Ma question : Quel État de Washington, Paris, Londres ou Ottawa, accepterait de telles initiatives de la part des manifestants, manifestement devenus «hostiles» et autre chose que «pacifiste», quelque chose comme «violents», sur leur territoire?

Et puisque ces États appliquent cette mesure dans ces pays lointains, pourquoi ne nous laisseraient-ils pas manifester armés par exemple, ici, dans nos capitales? Ils peinent à nous laisser occuper des parcs qui nous appartiennent, ici… Mais quand même, il faut comprendre que les capitales bourgeoises du monde demandent à Damas de rester de glace devant l’évidence d’une révolte organisée de l’extérieur, par ces mêmes capitales bourgeoises! Faut le faire!

À Montréal, une pancarte de propagande est quasiment considérée comme une arme et des agents du SCRS et de la GRC quadrillent toutes les manifestations d’ordre économique, munis de leurs appareils photo et vidéo, souvent masqués eux-mêmes de cagoules. Des polices politiques en quelque sorte. Ce que ces États acceptent dans les pays qu’ils dominent de leurs laquais, leurs pions, et ce qu’ils soutiennent d’ailleurs financièrement, ils ne le permettent pas ici, chez nous, pour nous. Car c’est ce qu’il faut conclure chez nos chefs d’État, soit le refus de respecter et faire respecter les lois internationales, qu’ils imposent aux autres. «Faites ce que je vous dis de faire, pas ce que je fais.»

Au Vietnam, il y a eu plus de 4 millions de morts lors du conflit que les États-Unis d’Amérique ont initié et cela, seulement en ce qui concerne l’épandage de l’Agent Orange et des autres défoliants chimiques. Washington n’a jamais payé cette agression horrible qui d’ailleurs, continue de faire des victimes, même en 2011 et fort probablement pour quelques décennies encore, voire plus longtemps encore, tant avec les effets néfastes des produits chimiques que par les mines anti-personnelles qui jonchent le pays agressé. En effet, l’Agent Orange et les divers autres produits chimiques qui ont été largués sur le pays agressé ont atteint la nappe phréatique de ce dernier à plusieurs endroits et cela perturbe évidemment, gravement la santé des Vietnamiens. Les malformations ne sont pas rares, voire fréquentes. Il faut dire merci à John F. Kennedy puisque c’est lui qui autorisa la mission «Trail Dust»… Mille neuf cent-soixante-un, le Président Kennedy occupe la Maison Blanche et donne le feu vert à cette gigantesque guerre chimique appelée au départ « Opération Trail Dust » (traînée de poussière) avant de se révéler « Opération Hadès » : Dieu des morts et des enfers chez les Grecs. Puis vite rebaptisée « Opération Ranch Hand » (ouvrier agricole), parce que plus insignifiante.  ….. QUANTITÉS : Dix années sont nécessaires pour pulvériser 84 000 000 de litres de défoliants….. Le « Rapport Stellman », qui est l’étude référence incontestée sur l’utilisation des défoliants au Viêt Nam, estime jusqu’à 4 800 000 le nombre de victimes potentielles ou silencieuses sprayées. Attention, ce chiffre ne tient pas compte des victimes empoisonnées ultérieurement par la chaîne alimentaire durant plus de quarante ans, ni de la progéniture des trois générations qui ont suivi jusqu’à ce jour. Les victimes passées et présentes sont des millions. Combien sont à venir ?

…»).

Ils sont où, la CPI et le TPI, lorsque ces pays violent les lois qu’ils imposent aux autres? L’ONU qui s’insurge contre les 5000 morts de la Syrie, des prétentions qu’on ne peut corroborer, demeure de glace envers Washington, qui en a fait plus de quatre millions au Vietnam et un autre million en Irak? Elles sont où, les sanctions économiques contre ces fautifs?

Israël l’intouchable, a, rappelez-vous, massacré plus de 1100 civils au Liban en 2006, lors d’une agression visant à affaiblir, voire à détruire le Hezbollah. Quelques villes furent totalement détruites et plusieurs structures essentielles; hôpitaux, écoles, centrales électriques, ponts, etc.., furent également détruites. Pour ce, Israël n’a pas lésiné sur les moyens. Tel-Aviv a autorisé l’usage de phosphore blanc dans un dessein offensif, ce qui est illégal au regard des lois de la guerre internationales, c’est donc un crime de guerre patent, comme la destruction d’ailleurs, des structures essentielles habitées par des civils. Il y a donc eu usage d’Armes de Destruction Massive de la part d’Israël, ce qui ne serait certes pas permis dans nos manifestations pacifistes ou de la part d’un État moins accommodant aux intérêts de la bourgeoisie, comme ce fut le cas pour l’Irak, ou la Libye.

En Irak, Washington a envahi un pays souverain, dont les limites auraient du limiter le droit de gérance des États-Unis d’Amérique. Les chiffres jouent entre 900 000 morts et 1.2 millions de morts et là encore, des armes chimiques ont été utilisées. En 2004, Fallujah fut pratiquement détruite et bombardée de plusieurs méthodes; NAPALM, artillerie anti-infanterie, phosphore blanc. Les États-uniens se vengeaient alors de la mort de deux des leurs, attrapés par des «insurgés» qui avaient raison de l’être. Le massacre fut semblable à bien d’autres, inutile et destiné visiblement à assouvir la soif de vengeance des envahisseurs. Ironiquement, la situation est pire en Irak, qu’elle fut sous Saddam Hussein et ce n’est pas près de s’améliorer, maintenant que les occupants lèvent les bottes. La guerre intestine reprend de plus belle et le gouvernement est sur le point de basculer, laissant place au vide politique et à une potentielle guerre civile.

Il faut que j’en cite d’autres, des exemples de contradictions? Nous allons y passer quelques mois, je vous le dis! Je pourrais citer tous les pays d’Amérique latine, où les Yankee ont posé leurs sales bottes pleines de sang. Je pourrais citer les pays de l’Asie; Indonésie (Suharto), Philippine, ou la Corée du sud, où Park Chung-hee sévit et élimine beaucoup d’opposants politiques, l’Égypte (instauration de la dictature de Mubarak dans les années 1980, par un Coup d’État de la CIA…), la Tunisie (Où en même temps qu’en Égypte, on installe la dictature des Ben Ali…), etc..

En bref, Washington, Paris et Londres n’ont aucune leçon à donner à quelconque gouvernement de ce monde.

Les États-Unis d’Amérique qui par exemple s’insurgent du «nucléaire» chez ses adversaires, est néanmoins le seul pays de toute la planète à s’être servi de cette arme, à deux reprises en moins de 4 jours, et à chaque fois, contre des villes dépourvues de soldats, mais bel et bien habitées par des civils. Quel exemple de maturité inébranlable!

Qui sait qu’à Séoul, plus de 1000 ogives nucléaires états-uniennes pointent depuis la guerre froide, sur la tête des Nord-Coréens, alors que la «communauté internationale» s’offusque du seul essai nucléaire du régime de Pyongyang? D’ailleurs, alors que les Russes pointaient de Cuba, des armes nucléaires sur Washington, qui s’en plaignait, cette dernière en pointait également contre Moscou, depuis la Turquie…

Cul de sac

Bien beau tout cela, mais il y a les droits de véto. Alors personne ne peut accuser les États-Unis d’Amérique, la France ou la Grande-Bretagne d’avoir commis des crimes de guerre… Les États-Unis d’Amérique ont le droit, comme ces autres États membres permanents du Conseil de Sécurité, de massacrer qui ils veulent. À preuve, la France et Kadhafi. Kadhafi fut d’abord bombardé par un avion français avant que les terroristes du CNT n’achèvent le vieillard. Il n’y aura aucune condamnation et pourtant, Hillary Clinton appelait ouvertement et publiquement à l’assassinat du dirigeant libyen. C’est un appel au meurtre, mais comme la Justice est à sens unique, madame Clinton ne risque rien. Si moi j’appelais à ce qu’on assassine George Walker Bush Jr et son père, je serais accusé d’appel au meurtre, puisque c’est illégal. Mais madame Clinton, elle, a le droit de le faire. C’est ce qu’il faut comprendre de cette grande Justice, elle est relative. Encore au portefeuille, naturellement. Vive le capital.

Quant aux droits de véto, ils assurent aux États membres du Conseil de sécurité permanent, un blindage contre de telles accusations à leur endroit. S’il fallait que les États voyous qui y ont été accusés paient pour leurs crimes, il y aurait belle lurette que Pékin, Moscou, Washington Londres et Paris seraient en faillite! S’il fallait que Washington subisse toutes les accusations qui l’ont touché au Conseil de Sécurité, elle serait sous pire embargo que celui qui afflige Cuba! S’il fallait que Tel-Aviv paie pour les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité, qu’elle a générés, elle serait aussitôt considérée comme un État voyou et serait boycottée par les pays du monde, comme c’est le cas pour les pays «ennemis», comme l’Iran ou la Syrie! Il y a donc double mesure! Et d’ailleurs, où sont les agents de l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique sur cette question? Qu’attendent-ils pour envahir et inspecter les installations nucléaires israéliennes, qui ne sont pas déclarées? Israël possède plus de 600 ogives nucléaires et un programme complet de fabrication d’armes chimiques comme bactériologiques, mais personne ne peut l’en empêcher, puisque Washington applique son droit de véto lorsque vient le temps de punir la fautive.

Conclusion? Faites-moi part de la vôtre. La mienne? La Justice Internationale est un mythe, la justice, ce sont les puissants qui la dictent et l’appliquent. Les gagnants réécrivent l’histoire et les perdants rendent des comptes.

Stephen Harper accuse les Canadiens d’être antisémites!

Posted in Uncategorized by sylvainguillemette on 9 novembre 2010

L’art de se dégager de ses responsabilités et de mettre la faute sur les autres

Alors que Tel-Aviv continue de se ficher de la communauté internationale en bafouant ses propres engagements auprès de l’Autorité Palestinienne, autorisant la construction de milliers de demeures sur les territoires occupés palestiniens, notre premier ministre canadien, Stephen Harper, revient sur sa défaite du vote à l’ONU, quant au siège temporaire au conseil de sécurité, et en remet la totalité de la faute sur l’antisémitisme apparent des Canadiens, plus précisément, des Québécois.

Or, Stephen Harper ne peut que s’en prendre à lui-même, puisqu’il a décidé en 2006, en 2008 et en 2010, de soutenir les atrocités commises par Israël, dont des crimes de guerre des plus atroces et des actes terroristes, usant l’Arme de Destruction Massive qu’on reprochait pourtant à Saddam Hussein de posséder…, cela servant de prétexte pour envahir l’Irak et y perpétrer d’autres massacres d’innocents via la guerre, une guerre que défendaient et monsieur Harper du Parti conservateur canadien, et monsieur Ignatief du parti libéral canadien.

Les crimes de guerre et les actes terroristes d’Israël au Liban

En 2006, l’opération israélienne dans les territoires libanais tue plus de 1100 civils, dont une famille montréalaise qui sera complètement décimée. Pour ce faire, Tsahal utilisera des armes de destruction massive, dont la maniabilité ne permet pas de faire distinction entre combattants et civils. Elle accusera le Hezbollah d’user des civils comme bouclier humain, mais la police, à ce qu’on sait, ne tire pas sur les otages d’un preneur d’otages, sous prétexte qu’il retient ces otages comme bouclier humain.

Tsahal usera également de bombardements aveugles via les airs et l’artillerie, de phosphore blanc utilisé à des fins offensives –crime de guerre-, de NAPALM, d’obus à l’uranium appauvri et de multiples armes dont la destruction était certes massive.

Bref, le Liban sera dévasté, ses infrastructures détruites, ses civils, meurtris. Aucune condamnation ne surviendra de la part de Stephen Harper, tout au contraire, offrant son plein soutien à l’État voyou en pleine infraction des droits internationaux et du droit humain en général.

Les crimes de guerre et les actes terroristes d’Israël dans la bande de Gaza.

Dans la bande de Gaza occupée, les Palestiniens se sont habitués aux martyrs et à la tyrannie de Tel-Aviv. Mais le 27 décembre 2008, Tsahal décide d’envahir pleinement la bande de Gaza afin de mettre fin aux tirs de roquettes Qassam, qui ne font en fait, eux-mêmes, que venger la mort de camarades tombés sous les balles et les obus d’Israël.

Cette attaque, usant elle aussi d’ADM de divers calibres, dont de phosphore blanc utilisé offensivement, sera comblée en crimes de guerre et en crimes contre l’humanité, retransmis d’ailleurs, sur toutes les chaînes médiatiques du monde. Qu’importe ces crimes prouvés sur vidéo, Stephen Harper, premier ministre du Canada, donnera son plein appui à Israël, allant jusqu’à justifier ces meurtres de masse au nom du droit à la «défense», terme employé par Tel-Aviv pour désigner une «attaque».

En fait, un peu plus et le premier ministre canadien condamnait les civils palestiniens de se trouver en travers de la trajectoire des ADM larguées par Tsahal, conséquent qu’il est.

Actes de piraterie dans les eaux internationales

En mai 2010, Israël n’a pas fini de faire jaser la communauté internationale, Stephen Harper non plus.

Tel-Aviv intercepte alors un convoi humanitaire dans les eaux internationales, dont l’objectif avoué est de transpercer le blocus illégal, maintenu contre les Palestiniens, occupés déjà, par Israël. Durant l’intervention, 9 hommes non-armés périront et 26 autres seront blessés sur leur embarcation privée, laquelle sera assaillie par les forces spéciales israéliennes pendant la nuit. Il sera conclu au terme d’une enquête que les 9 hommes tués furent assassinés d’une balle dans la nuque, à bout portant.

Le convoi tentant de braver le blocus illégal d’Israël à l’endroit des palestiniens se trouvait alors, pourtant dans les eaux internationales, à plusieurs milles nautiques des frontières «palestiniennes».

Pour l’occasion, Benjamin Netanyahu se trouvait à Toronto et remerciait, ironiquement, Stephen Harper d’être si fidèle à ses politiques. Il va s’en dire que ces «politiques» n’auraient pas été acceptables pour la communauté internationale si elles avaient été prises et tenues par Saddam Hussein, par Salvador Allende, Fidel Castro ou par Kim-Jong-Il. Tous n’ont pas l’avantage de l’impunité qu’Israël possède.

TNP, AIEA, où sont passées les sanctions?

Comble de l’ironie, Stephen Harper qui condamne Téhéran de vouloir se doter de l’arme nucléaire, cela, sans preuve, il ne condamne pas Israël de détenir ces mêmes armes nucléaires, alors que Tel-Aviv ne cesse de repousser les agents de l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique hors de ses frontières, et qu’elle refuse de signer le traité de Non-Prolifération nucléaire.

Israël qui pourtant bafoue tous les droits humains de nations bien souveraines, versus l’Iran qui n’a pas engagé de réel combat depuis des décennies, devrait être suspectée de poser problème en cas de détention de telles armes. Or, Stephen Harper fustige ses opposants de baigner dans l’antisémitisme, puisqu’ils dénoncent les violations de l’État juif.

À titre d’exemple de contradiction, il est prouvé qu’Israël détient des armes nucléaires et d’autres types d’armes proscrites selon les conventions signées à l’ONU par le Canada, mais il n’existe aucune preuve de la volonté réelle de Téhéran de vouloir se doter de telles abominations. Qu’importe les faits, Stephen Harper se fait conséquent avec ses principes, il arrose l’Iran de sanctions sévères, tout en serrant la main d’un État voyou, fidèle à ses habitudes.

Un État en voie de disparition?

Stephen Harper s’éprend de morosité quant à la potentielle disparition de l’État hébreu. Mais en cela, il nie que l’État voyou israélien soit entrain de faire disparaître l’État palestinien, alors qu’on parle internationalement, d’un génocide déguisé.

La carte de la région pourtant, parle d’elle-même! Les territoires palestiniens furent réduits à quasi nuls depuis la création de l’État hébreu. Et hier encore, on annonçait via nos médias officieux, que Tel-Aviv donnait son aval à la construction de milliers de nouveaux logements dans les colonies juives, occupant les territoires palestiniens.

Il va donc s’en dire que c’est l’État palestinien, inexistant désormais, qui risque de disparaître à tout jamais.

Sinon, Stephen Harper serait vite rabroué par les petits pays risquant de disparaître, engloutis par les océans, à cause de la fonte des glaces dans nos pôles, issues d’un changement climatique que le premier ministre canadien qualifiait de «complot socialiste». D’ailleurs, c’est un peu ces petits pays qui ont eu raison, avec les opposants à l’État voyou d’Israël, des conservateurs canadiens à l’ONU. Risquant de disparaître sous les eaux, ces petits pays ne se sont certainement pas sentis respectés par le Canada des conservateurs, niant leur potentielle disparition, via leur négation des faits climatiques, prouvés scientifiquement, ces faits retenus par plus de 98% de la classe scientifique du monde entier. Il faut être un «Jacques Brassard» pour nier l’évidence, ou un conservateur après tout.

Antisémitisme au Canada et au Québec?

Stephen Harper termine donc ses pleurnichages en prétextant que de critiquer les crimes de guerre et les crimes commis contre l’humanité par Israël, n’est qu’un antisémitisme camouflé. Or, serions-nous anti-gros, si nous dénoncions un gros voleur se préparant à voler un dépanneur de ses croustilles et sa liqueur? Non.

Alors, je refuse qu’on me traite d’antisémite, parce que je dénonce les crimes de guerre et les crimes commis contre l’humanité, d’un État voyou, ne pouvant se justifier que par le soutien d’acolytes indifférents, voire complices de ses crimes!

Stephen Harper peut bien ravaler sa propagande pro-Israël, et s’étouffer avec. Je l’accuse, ici même, et publiquement, de soutenir les actes terroristes d’un État voyou, qui détient de plus, l’arme nucléaire, sans avoir déclaré celle-ci à l’AIEA, et sans avoir signé le T.N.P.!

Les Canadiens et les Québécois qui dénoncent les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité commis par un État hébreu, ne deviennent donc pas antisémites. Cela n’est que de la basse politique, de la propagande populiste crasse, qui mérite toutefois qu’on s’y attarde.

Il faudra penser à faire enfermer les terroristes de notre versant, un de ces jours. Stephen Harper, quant à moi, mérite la prison pour support au terrorisme étatique d’Israël. Il pourra bien arguer ce qu’il voudra devant un tribunal international.