Quand le matérialisme s'en mêle…

(Vidéo) Thierry Meyssan : un massacre ordinaire de l’ASL par Thierry Meyssan

Posted in Uncategorized by sylvainguillemette on 4 août 2012

Après avoir échoué à se maintenir à Homs et avoir perdu la bataille de Damas, l’Armée « syrienne » libre a lancé une attaque contre Alep.

L’ASL a réussi a prendre le contrôle de deux quartiers de la ville et d’un vaste parc public. Elle s’est emparée de plusieurs commissariats, massacrant tous les policiers.

La majorité de la population des quartiers concernés s’est réfugiée dans la partie de la ville contrôlée par les loyalistes. L’ASL voudrait ériger un Émirat islamique dans le quartier d’Al-Nereb comme elle le fit à Baba Amr, un quartier de Homs. Pour cela, elle a expulsé les résidents non-sunnites restés sur place, non sans avoir massacré au préalable les familles jugées « favorables au régime ».

Sur cette vidéo, filmée par l’ASL le 31 juillet 2012, 15 membres de la famille bédouine Al-Berri sont alignés contre un mur et fusillés. On notera l’état d’extrême excitation des islamistes qui, pour la plupart, sont sous l’emprise de drogues.

Les journalistes occidentaux « embedded » dans l’ASL, qui sont entrés illégalement en Syrie avec les combattants de l’ASL stationnés en Turquie, ont été ramenés à la frontière depuis plusieurs jours déjà pour ne pas assister aux exactions. Ils n’auront été baladés que quelques jours par les services de Relations publiques de l’OTAN, ne voyant que ce qu’on avait décidé de leur montrer et que l’on avait parfois mis en scène pour eux. Ils persistent à décrire la situation comme une révolution populaire et démocratique bien qu’ils aient constaté par eux-mêmes que les combattants venaient de Turquie et n’avaient d’autre soutien en Syrie que des groupuscules de fanatiques religieux.

(Photo : Ali Zein al-Abidin Al-Berri, le chef de la tribu, avant son assassinat par les junkies de l’Armée « syrienne » libre.)

 

 

Source: Voltaire

 

La CLASSE cautionne la violence? Ah ouais?

Posted in Uncategorized by sylvainguillemette on 17 avril 2012

Ah misère! Ah malheur! Ces étudiants détestables de la CLASSE, refusent de condamner la violence et le vandalisme! Qu’on leur interdise l’accès aux cercles-citoyen! Ne lésons pas sur les mots!

Ridicule! Demande-t-on  à la ministre de l’éducation, ou à son frisé de patron de condamner le terrorisme d’État international, d’anciens chefs d’État venant ici pour faire leurs conférences calomnieuses, en toute impunité internationale et nationale? Quand George Walker Bush Jr  est venu faire sa conférence au palais des congrès, à Montréal, il ne me semble pas avoir perçu de critique de la part de nos chefs d’État locaux et il est très probable que la réponse du gouvernement Charest à cette critique serait semblable à celle des étudiants de la CLASSE : «NOUS N’AVONS PAS LE MANDAT DE CRITIQUER LES CHEFS D’ÉTAT DU MONDE ENTIER.»

Nous pourrions développer le même argumentaire sur les agissements belliqueux de l’État d’Israël, que le gouvernement québécois ne condamne pas non plus, parce que ce n’est pas son mandat. Pourtant, Netanyahu est bel et bien responsable de tueries barbares et peut, en toute impunité, fouler le sol canadien. Cela ne perturbe aucunement nos amis du gouvernement Charest, qui n’y voit que des opportunités d’affaires après tout. Vive le libéralisme.

Que de double-mesure et d’hypocrisie! Le gouvernement Charest ne cherche que la division et la confrontation, afin de mieux régner sur la totalité des étudiants. La réalité, c’est que la violence, quand elle est exercée par le gouvernement, à l’endroit des étudiants ou à l’endroit des manifestants de tous genres, ça ne dérange pas le moins du monde notre premier ministre Jean Charest. Quand nous prenons des coups de matraque, du poivre de Cayenne plein la gueule et le mépris des policiers casqués, barricadés derrière leur armure de fibre de verre et leur «air de bœuf», Charest n’a que faire des appels au calme des manifestants. C’est de la pure hypocrisie.

Elle est là, la réalité. La CLASSE exige l’impossible et ne perd plus de temps à quémander les miettes, Jean Charest le sait. En réalité, nous n’assistons pas au recul du mouvement étudiant, ni à son apogée ou à son impasse, comme le prétendent les «Marrisal»  et cie de la brochette de spécialistes du réseau national cadenassé (Radio-Canada). Au contraire, la CLASSE a mis le doigt sur le bobo et son argumentaire pour refuser la hausse des frais de scolarité paraît sans faille, cela déplaît au gouvernement habitué de gouverner par démagogie, sans entrave aucune.  Ce dernier tente donc de pousser dans un coin, les plus militants des grévistes, afin de les faire passer pour des «radicaux».

Il s’agit d’autre part, d’une mesure antidémocratique indéniable. Exclure d’un groupe de discussion, une part majoritaire de ce groupe, sous prétexte que ce groupe n’agit pas tel que le dicte le «président de l’Assemblée», ça n’a rien d’une démocratie, sinon tout d’une démocratie de «république de bananes».

Par ailleurs, la logique libérale n’a aucun sens, ou du moins, le sens qu’elle porte dérangera l’auteur de cette rhétorique. Les libéraux de Jean Charest accusent la CLASSE de cautionner les actes de vandalisme et de violence, sous prétexte que la CLASSE ne condamne pas directement les actes. Or, le gouvernement Charest ne condamne pas les actes terroristes et belliqueux de certains chefs d’État qui foulent son sol, le gouvernement Charest cautionne donc ce terrorisme d’État, visiblement.

Si c’est bon pour minou, ça l’est pour pitou. La CLASSE n’a pas à condamner, ce qui l’est déjà, de par le fait qu’elle précise bel et bien qu’elle n’encourage pas ces gestes et qu’elle ne les cautionne pas, sans aller jusqu’à la condamnation. La CLASSE devrait rendre la pareille au gouvernement et le questionner sur le terrorisme d’État de ses partenaires économiques, voire lui demander s’il ne cautionne pas ces actes…

Pour la libération de nos compatriotes et confrères prisonniers à Baba Amr (Par Thierry Meyssan)

Posted in Uncategorized by sylvainguillemette on 28 février 2012

Plusieurs journalistes sont retenus dans la zone close de Baba Amr. Selon les dirigeants atlantistes, ils sont empêchés d’en sortir par l’armée syrienne qui pilonnerait le bastion rebelle. Présent sur place et témoin privilégié des négociations, Thierry Meyssan rend compte de la réalité : les journalistes sont prisonniers de l’Armée « syrienne » libre qui les utilise comme boucliers humains. Le Croissant Rouge syrien a été empêché par les rebelles de les évacuer.

 

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Édith Bouvier et William Daniels

Nos confrères Marie Colvin (Sunday Times) et Rémi Ochlik (IP3 Presse) ont été tués mercredi 22 février 2012 dans la zone rebelle à l’intérieur de Homs.

Selon des agences de presse occidentales citant l’Armée « syrienne » libre, ils ont été victimes du pilonnage du quartier par les forces de Damas. Cependant, l’Armée nationale n’a fait usage de lanceurs de roquettes multiples que pendant une très courte période pour détruire des postes de tir, et à aucun moment après le 13 février. En outre, si la ville était pilonnée depuis 21 jours, comme l’indiquent les agences de presse, il y a longtemps qu’elle ne serait plus qu’un tas de ruine sans âme qui vive.

Au moins trois autres journalistes sont encore présents dans la zone rebelle : Édith Bouvier (Le Figaro Magazine), William Daniels et Paul Conroy (Sunday Times), ainsi probablement que Javier Espinosa (El Mundo).

Dans une vidéo postée sur Internet, Édith Bouvier, qui est blessée à la jambe, et William Daniels appellent à un cessez-le-feu et à leur évacuation vers un hôpital au Liban. Immédiatement, une intense campagne de communication a été organisée en leur faveur, incluant la création de plusieurs groupes Facebook et de tonitruantes déclarations d’Alain Juppé.

Il n’y a plus de couverture GSM ou G3 à Homs, et les lignes téléphoniques filaires de la zone rebelle sont coupées.

Il n’échappera à personne que si les journalistes ont pu uploader une vidéo pour appeler au secours, c’est qu’ils ont bénéficié d’une liaison satellite. Et s’ils n’ont pas pu téléphoner à leurs proches, à leurs employeurs et à leurs ambassades, c’est que ceux qui détiennent cette liaison satellite le leur ont refusé. Ils ne sont donc pas libres de leurs mouvements, mais détenus prisonniers.

Pour comprendre cette séquestration, il convient de la replacer dans son contexte.

 

La situation militaire

Les généraux syriens ont considéré la bataille de Homs gagnée dès le 13 février et ont rendu compte au président Bachar el-Assad qu’elle était terminée, jeudi 23 février à 19h.

La victoire n’a pas le même sens pour les civils et les militaires. Les premiers rêvent d’un retour à une vie paisible. Les seconds la proclament à la manière dont un chirurgien annonce qu’il a réussi une opération. Il n’en reste pas moins que le blessé est encore astreint à des mois de soins et à des années de rééducation. Concrètement, la fin de la bataille signifie pour eux que les rebelles sont isolés dans une zone entièrement ceinturée et ne représentent plus de danger pour le pays.

Les principales artères de la ville sont rouvertes à la circulation, mais elles sont hérissées de chicanes sur des kilomètres. Les voitures ne peuvent qu’avancer au pas en zigzaguant. La ville, vidée de la grande majorité de ses habitants, reste une ville fantôme.

La bataille de Homs s’est déroulée en trois temps :
- Les premiers jours, les troupes syriennes ont été empêchées d’entrer dans les quartiers rebelles par des tirs de missiles antichars, notamment des missiles Milan.
- Puis, les troupes syriennes ont bombardé les postes de tir anti-chars, au prix d’importantes pertes collatérales parmi leurs concitoyens, tandis que les rebelles se sont repliés dans une zone unique qu’ils se sont appropriée.
- Enfin, les troupes ont ceinturé le bastion rebelle, sont entrées à l’intérieur et ont commencé à libérer chaque rue, une à une. Pour éviter d’être pris à revers, l’armée syrienne avance en ligne, ce qui ralentit sa progression.

La zone encerclée était jadis habitée par 40 000 personnes. Elle abrite aujourd’hui un nombre indéterminé de civils, surtout des vieillards qui n’ont pas pu fuir à temps, et environ 2 000 combattants de l’Armé « syrienne » libre. Derrière ce label, on trouve des groupes rivaux répartis en deux tendances principales : d’un côté les takfiristes, qui considèrent non seulement que la démocratie est incompatible avec l’islam, mais que les alaouites (dont Bachar el-Assad) sont des hérétiques et qu’ils doivent être privés de toute responsabilité politique en terre musulmane ; de l’autre côté des repris de justice qui avaient été recrutés pour renforcer la dite Armée « syrienne » libre. Ces gangs, n’étant plus payés, ont repris leur autonomie et n’ont pas la même logique que les takfiristes. La plupart des combattants étrangers ont quitté Homs avant le bouclage du bastion. ils se regroupent actuellement dans le Nord du pays, dans le district de Idlib.

L’ensemble des rebelles de Baba Amr dispose d’un stock considérable d’armes et de munitions, mais dans la situation actuelle, ils ne sont plus réapprovisionnés et finiront un jour ou l’autre par devoir se rendre –sauf, intervention militaire étrangère–. Leurs arsenaux incluent des fusils Dragunov-snipers à vision nocturne aussi bien que des mortiers de 80 et 120 mm et quantités d’explosifs. Ils ont aménagé des entrepôts dans des sous-sols et ont parfois constitué des caches d’armes dans des égouts. Contrairement à ce qui a été dit, ceux-ci sont des boyaux trop étroits pour leur permettre de circuler. De même, les tunnels qui ont été creusés à l’époque où ils disposaient de la protection de l’ex-gouverneur de Homs, ne sont plus ventilés et ne peuvent donc plus être utilisés. L’ex-gouverneur, quant à lui, s’est réfugié depuis longtemps au Qatar où il jouit paisiblement du salaire de sa trahison.

La population a soutenu un moment les rebelles, mais leur sert aujourd’hui de bouclier humain. Les civils qui veulent fuir sont abattus par des francs-tireurs. Ils n’ont aucun moyen de se révolter, d’autant que la plupart sont âgés.

On peut penser qu’à moyen terme, la division de l’Armée « syrienne » libre, l’absence de soutien populaire, et la perte d’espoir en des renforts internationaux conduira une partie des rebelles à se rendre. Cependant, les takfiristes pourraient décider de se battre jusqu’à la mort.

Pour le moment, les rebelles empêchent les civils de fuir leur zone et dynamitent les maisons vides, au rythme d’environ une dizaine par jour. En outre des commandos, situés hors de la zone bouclée, harcèlent les campements de l’armée régulière pour la désorganiser et desserrer l’étau. Ils recourent pour cela principalement à des voitures piégées, ce qui est rendu possible par la réouverture des rues, et explique le maintien des chicanes.

Baba Amr n’est pas pilonnée. Les seuls bombardements qui subsistent sont des tirs de mortiers des rebelles contre l’armée nationale.

La situation des journalistes

Les journalistes présents dans le quartier rebelle sont regroupés dans un même appartement, qualifié de « centre de presse », dont la localisation précise est inconnue.

Ils sont entrés illégalement en Syrie, alors qu’ils auraient pu solliciter et auraient tous obtenu un visa de presse, à l’exception de ceux qui ont la nationalité israélienne du fait de l’état de guerre entre les deux pays.

Leur transport à Homs a été organisé par une filière unique, soit depuis le Nord du Liban, soit depuis le Sud de la Turquie. Cette filière joue le rôle d’Office de relations publiques de l’Armée « syrienne » libre. C’est elle qui les a mis en contact avec les personnes qui les hébergent, et dont l’identité est imprécise.

Vendredi 24, la Croix-Rouge internationale et le Croissant-Rouge syrien ont négocié avec l’Armée « syrienne » libre par l’intermédiaire du poste du Croissant-Rouge qui fonctionne à l’intérieur de la zone bouclée. Ils ont obtenu l’autorisation de pénétrer dans la zone avec des ambulances pour rapatrier les corps des deux journalistes morts, et pour évacuer les journalistes restants qu’ils soient blessés ou sains. Cependant, au dernier moment, les journalistes ont refusé de partir, craignant d’être victimes d’un piège tendu par les autorités de Damas. Ils ont en effet été convaincus par un de leurs collègues français qui a quitté les lieux avant le bouclage que le gouvernement syrien mettrait tout en œuvre pour les éliminer. En outre, n’ayant accès qu’aux chaînes de télévision satellitaires de l’OTAN et du CCG, ils sont persuadés que les combats dont ils sont victimes ne se limitent pas à leur quartier, mais s’étendent à toute la Syrie.

Au moment de partir, les ambulances étant vides, le Croissant-Rouge syrien a été autorisé à évacuer vingt-sept civils, malades ou blessés, qui ont été transportés à hôpital al-Amine de Homs (dans la partie libérée de la ville). Le bureau londonien des Frères musulmans, connu sous l’appellation Observatoire syrien des Droits de l’homme, selon lequel les hôpitaux sont devenus des centres de torture, a fait courir la rumeur que plusieurs de ces blessés avaient été arrêtés ultérieurement par la police syrienne. Après enquête, le Croissant-Rouge a indiqué que ces imputations sont absolument fausses.

Samedi 25, la Croix-Rouge internationale et le Croissant-Rouge syrien ont demandé à l’Armée « syrienne » libre l’autorisation de rentrer à nouveau dans la zone. Présent sur place, je me suis mis à disposition des autorités pour faciliter l’extraction de mes compatriotes et de mes confrères. Les négociations ont duré plus de quatre heures. Plusieurs États, dont la France, ont été tenus informés du déroulement des événements.

Après divers rebondissements, les officiers de l’Armée « syrienne » libre ont reçu par liaison satellite l’instruction de refuser. Leurs communications cryptées avec leur hiérarchie aboutissaient à Beyrouth ou étaient relayées via Beyrouth. De facto, les journalistes sont utilisés comme des boucliers humains encore plus efficace que la population civile, les rebelles craignant un assaut final des forces syriennes.

Par conséquent, les journalistes sont désormais les prisonniers des commanditaires de l’Armée « syrienne » libre, ceux-là même que les « Amis » de la Syrie, réunis en conférence à Tunis, ont appelé à soutenir, à financer et à armer.

 

Thierry Meyssan

 

Source

Le bras canadien

Posted in Uncategorized by sylvainguillemette on 19 octobre 2010

Pendant qu’au Québec le gouvernement Charest se rapproche des positions environnementales du gouvernement Harper tout en faisant fi de la majorité québécoise voulant un moratoire sur les gaz de schiste, et que la ministre de la condition féminine s’affectionne des recruteurs militaires dans nos écoles québécoises, le Canada plonge dans une suite de défaites, qui ne seront pas sans impact sur l’avenir de son gouvernement.

Alors qu’aux  Émirats Arabes le Canada se fait mettre à la porte de la seule base militaire de laquelle pouvaient partir ses troupes pour l’occupation de l’Afghanistan et le maintien du régime du dictateur Hamid Karzaï, à l’O.N.U., Ottawa essuie un cuisant revers sur son application au poste non-permanent du Conseil de Sécurité. Incapable de s’acquitter de sa responsabilité ministérielle en ce qui concerne les dossiers internationaux, et le reflet de celle-ci par le vote punitif de la communauté internationale, le ministre des Affaires étrangères Lawrence Cannon chemine le péché vers l’opposition. Il accuse celle-ci de diviser le Canada.

Mais ce n’est pas l’opposition qui se dégage de ses responsabilités envers l’enfant-soldat Omar Khadr, détenu dans une prison jugée illégale par la Cour Suprême des États-Unis d’Amérique, où il y est torturé, et dont la notion de droit n’existe pas pour les prisonniers. Steven Blaney affirmait pour sa part, qu’Omar Khadr avait commis un geste grave sur les ondes de Radio-Canada lors du «Match des Élus». Mais quand on s’y attarde, qu’y a-t-il de grave à lancer des grenades à ceux qui nous en lancent également, lors d’une guerre par exemple, et pour préciser, lors de la défense de «sa terre» des forces illégitimement invasives? Et n’est-ce pas l’un des premiers gestes, que de lancer une grenade efficacement, qu’on apprend en cours d’instruction dans les Forces Armées Canadiennes, ou à tout de moins, dans le métier d’infanterie? Encore faut-il que l’histoire racontée par les soldats envahisseurs de l’Afghanistan soit vraie…, ce qui ne semble pas être le cas. Mais qu’importe si elle est vraie ou non, avec une logique pareille, il n’y aurait plus de place dans les prisons! Quel geste de guerre, dans une guerre, n’est pas un geste grave, dites-moi? Dire qu’Ottawa vient de se payer des machines à tuer  des civils, sans pilote…, ça promet.

Refusant donc d’en venir à l’évidence de son incompétence à se faire impartial dans plusieurs dossiers, le ministre Lawrence Cannon reflète bien l’irresponsabilité de ce gouvernement, qui se complaît dans une hypocrite extension des politiques impérialistes états-uniennes. D’une part, il appuie tous crimes d’Israël, au nom de la défense, lorsqu’il s’agit pour la plupart du temps, d’attaques.

Au nom de la défense, Ottawa sous les conservateurs, laisse Israël user d’armes de Destruction Massive sur des civils. Au nom de la défense, Ottawa n’est aucunement gêné qu’Israël possède un arsenal nucléaire de plus de cent ogives alors pourtant, qu’Israël déboute les agents de l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique hors de ses frontières, tout en refusant de signer le Traité de Non Prolifération nucléaire. Ottawa se réfugie pourtant derrière la «menace nucléaire» inexistante de l’Iran pour s’empresser de la bombarder de sanctions, et de justifier la prochaine guerre de l’impérialiste Yankee. Et pourtant, Téhéran a signé le TNP, puis ne refoule pas les agents de l’AIEA.

Sinon, les attaques, et de 2006 au Liban, et de 2008 à Gaza auront également démontré les vraies couleurs des conservateurs à Ottawa, se complaisant de crimes commis contre l’humanité, n’étant plus très loin de condamner celle-ci de se retrouver en travers du chemin des ADM d’Israël. Qui ne s’en rappelle pas? On dirait bien que certains s’en sont rappelés à l’ONU.

Outre les crimes et les atrocités que le Canada ait pou soutenir sous les conservateurs, il y a bien entendu le dossier de l’environnement, qui n’arrange rien dans le contexte. Alors que des pays sont au bord de se faire avaler par les océans, les conservateurs continuent de braver «Gaïa», comme s’il était normal que les nappes phréatiques des régions touchées par les sables bitumineux soient imbibées de produits chimique et de métaux lourds, et que les communautés autochtones les bouffent et les boivent, au gain de multiples versions cancéreuses.

Le Canada, qui signait jadis des ententes auprès des nations unies sur des engagements clairs et définis quant à l’environnement, passe désormais ses contrats auprès chez Lockheed Martin, plus conciliante, finalement, avec ses nouveaux principes.

 

Finalement, le Canada n’est-il pas que le bras canadien de l’Empire États-unien?